Fort de Port Man anciennement appelé batterie de Port Man à Hyères dans le Var

Patrimoine classé Patrimoine militaire Fort Patrimoine défensif

Fort de Port Man anciennement appelé batterie de Port Man

  • Île de Port Cros
  • 83400 Hyères
Fort de Port-Man
Fort de Port Man anciennement appelé batterie de Port Man
Fort de Port Man anciennement appelé batterie de Port Man
Fort de Port Man anciennement appelé batterie de Port Man
Fort de Port Man anciennement appelé batterie de Port Man
Crédit photo : Patrub01 - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Période

2e quart XVIIe siècle

Patrimoine classé

La batterie : inscription par arrêté du 12 février 1947

Origine et histoire du Fort de Port-Man

Le fort de Port Man, anciennement appelé batterie de Port Man, est un ouvrage militaire situé à la pointe nord‑est de l'île de Port‑Cros, le plus éloigné du port. Il appartient à la génération des fortifications élevées au XVIIe siècle sur les îles d'Hyères à la demande de Richelieu pour contrer la menace espagnole et figure dans l'atlas de Louis XIII. Construit entre 1635 et 1637, il semble avoir remplacé une tour de garde édifiée sous le règne de François Ier. À l'origine, il se présentait comme une batterie composée d'une tour à canon et d'une queue d'hirondelle reliées par une double caponnière, et faisait partie d'un ensemble défensif comprenant notamment le fort de l'Estissac, le fort du Moulin et le fort de l'Éminence. Le fort a été agrandi au début du XVIIIe siècle puis remanié au XIXe siècle; des projets d'aménagement datent de 1847 à la suite des propositions de la commission mixte d'armement des côtes de 1841, mais seules quelques adaptations furent réalisées. En 1793, il fut occupé puis saccagé par les Anglais; en 1810 un effort de remise en état fut entrepris sous l'impulsion de Napoléon Ier, la tour étant alors remaniée et l'intérieur aménagé. Après 1875, Port Man perdit sa qualité de batterie de côte et fut officiellement désarmé par décision ministérielle le 21 novembre 1881. L'ouvrage est constitué d'une tour en moellons enduits à trois niveaux, prolongée au sud par un casernement d'un seul niveau et flanquée à l'ouest d'ouvrages défensifs. Laissé à l'abandon, il a été affecté au Parc national de Port‑Cros par arrêté du 28 mars 1977, puis sa jouissance a été concédée par l'État en 2003 à un particulier chargé de sa restauration.

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