Fort de Sennecey dit fort Junot à Sennecey-lès-Dijon en Côte-d'or
Fort de Sennecey dit fort Junot
21800 Sennecey-lès-Dijon
Propriété privée
Frise chronologique
XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1870
Guerre franco-prussienne
Guerre franco-prussienne 1870 (≈ 1870)
La défaite française conduit à la construction de forts pour renforcer la défense nationale.
1873
Adoption du rideau défensif
Adoption du rideau défensif 1873 (≈ 1873)
Le gouvernement Thiers adopte le plan du général Séré de Rivières pour la construction de forts.
1874-1914
Construction des forts
Construction des forts 1874-1914 (≈ 1894)
Période de construction et d'armement de 166 forts, dont celui de Sennecey.
4e quart XIXe siècle
Construction du fort Junot
Construction du fort Junot 4e quart XIXe siècle (≈ 1987)
Le fort de Sennecey est construit dans le cadre du système de défense de Dijon.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le fort (cad. AD 268) : inscription par arrêté du 12 février 2007
Personnages clés
Général Séré de Rivières
Propose le rideau défensif adopté par le gouvernement Thiers.
Adolphe Thiers
Président de la République ayant adopté le plan de défense après 1870.
Origine et histoire
Après la guerre de 1870, l'annexion de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine prive la France de la barrière naturelle des Vosges. Le général Séré de Rivières propose alors un rideau défensif adopté par le gouvernement Thiers en 1873. En arrière de cette ligne, des places de deuxième catégorie constituent une deuxième ligne de défense destinée au regroupement et à l'approvisionnement des armées du front. Entre 1874 et 1914, on construit et arme 166 forts, 43 petits ouvrages et 250 batteries. Les forts comprennent un casernement desservi par une cour centrale, avec des salles réparties sur un ou plusieurs niveaux généralement couvertes de voûtes en plein cintre formant canonnières. L’ensemble est ceinturé de fossés secs et flanqué de caponnières. Leur autonomie, estimée à trois mois, repose sur des magasins de vivres et de poudre ainsi que sur des puits et des citernes. Dijon, chargé de verrouiller le passage vers Paris et de contrôler le massif du Morvan, fait partie des places fortes de première puis de deuxième catégorie et se dote d’une ceinture formée de six forts, d’un réduit et d’une redoute. Ces forts n’ont toutefois jamais servi à la défense active : ils ont été utilisés comme magasins de vivres et de munitions ou comme lieux de détention pour des prisonniers allemands.