Redoute Mulgrave anglaise 1793 (≈ 1793)
Construction d'une redoute en terre et en bois par les Anglais.
1809
Projet de fortification
Projet de fortification 1809 (≈ 1809)
Reprise du projet de construction d'un fort pour sécuriser l'arsenal de Toulon.
Mai 1811
Début des travaux
Début des travaux Mai 1811 (≈ 1811)
Commencement des travaux selon les plans de Jean François Sorbier.
Juillet 1812
Projet complémentaire
Projet complémentaire Juillet 1812 (≈ 1812)
Précision de l'entrée du fort avec un passage voûté et un pont-levis.
1821
Achèvement des travaux
Achèvement des travaux 1821 (≈ 1821)
Fin de la construction du fort, millésime inscrit à l'entrée.
1944
Combats de libération
Combats de libération 1944 (≈ 1944)
Participation du fort aux opérations de libération.
1973
Désarmement du fort
Désarmement du fort 1973 (≈ 1973)
Le fort est désarmé et restitué à la commune.
1990
Galerie d'art contemporain
Galerie d'art contemporain 1990 (≈ 1990)
Installation de la galerie d'art contemporain « La Tête d'Obsidienne ».
7 octobre 2019
Inscription monument historique
Inscription monument historique 7 octobre 2019 (≈ 2019)
Le fort Napoléon est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
En totalité avec les fossés et les glacis aux murs de soutènement maçonnés : inscription par arrêté du 7 octobre 2019
Personnages clés
Jean François Sorbier
Directeur des fortifications de Toulon, auteur des plans du fort.
Origine et histoire
Fort Napoléon est un ouvrage militaire situé sur la hauteur de Caire, à La Seyne-sur-Mer, dominant les arrières des pointes de Balaguier et de l'Éguillette ainsi que la rade de Toulon. En 1793, les Anglais aménagèrent sur ce site une redoute en terre et en bois, dite Mulgrave, destinée à protéger l'arrière des deux forts ; elle fut rapidement reprise par les troupes républicaines. Dès 1794 on envisagea la construction d'un fort pour sécuriser ces arrières et empêcher tout bombardement de l'arsenal de Toulon, distant d'environ 3 km ; le projet fut repris en 1809. Le plan prévoyait une redoute carrée de 50 mètres de côté, fossoyée et bastionnée, organisée autour d'une cour centrale. Des casernes casematées adossées aux courtines devaient loger une garnison de 250 hommes et une batterie en terrasse, développée sur toute l'étendue de l'ouvrage, permettre le tir dans toutes les directions. Les travaux commencèrent en mai 1811 d'après les plans de Jean François Sorbier, directeur des fortifications de Toulon. En juillet 1812 un projet complémentaire précisa l'entrée du fort : un passage voûté précédé d'un pont-levis. L'achèvement des travaux semble dater de 1821, millésime inscrit à l'entrée du fort. Conçu comme prototype dans le cadre d'un programme normalisé de fortification côtière de l'Empire, le fort Napoléon restera l'unique redoute-modèle n°2 réalisée en France. Le fort participa à des combats lors des opérations de libération en 1944. Désarmé en 1973, il a été restitué à la commune et, depuis 1990, abrite la galerie d'art contemporain « La Tête d'Obsidienne », créée en 1985. Le site accueille chaque année un festival de jazz, un festival de musique cubaine et des fêtes calendales en décembre, et il a servi de décor pour une scène du film Blanche (2002). Le fort Napoléon est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 7 octobre 2019.