Fortifications de Carignan

Crédit photo : Adri08 - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune ; propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1600

1700

1800

1900

2000

2e moitié XVIe siècle

Début des fortifications

2e moitié XVIIe siècle

Renforcement des remparts

1988

Inscription monument historique

1994

Inscription complémentaire

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Ensemble comprenant : courtines ; bastions subsistants et leurs casemates ; ancien corps de garde de la porte de Bourgogne (cad. AN 268, 269, 272, 504, 511, 531, 532, 535, 536, 538, 539, 542 à 544, 551, 552, 555, 556, 558, 581, 592, 693 ; AS 119) : inscription par arrêté du 1er décembre 1988 - Anciens fossés (cad. AN 258 à 267, 270, 271, 273, 275, 280, 521, 523 à 530, 533, 534, 537, 540, 541, 545, 546, 550, 553, 554, 606, 607, 609, 610, 613, 671, 673, 695) : inscription par arrêté du 26 septembre 1994

Personnages clés


Stéphane Gaber	Auteur de l'ouvrage Le pays d'Ivois-Carignan, hier et aujourd'hui

Origine et histoire des fortifications

Les anciennes fortifications de Carignan, dans les Ardennes, constituent les vestiges du périmètre de l'ancienne cité. Elles se présentent sous la forme d'un ensemble de courtines, de bastions subsistants, de casemates et d'anciens corps de garde. Le bastion Gouvion met en évidence le soubassement d'une échauguette, phénomène également observable au bastion du Bourg, ainsi que des portions de remparts. Le bastion de Bourgogne est le seul à avoir conservé une partie des créneaux. La porte de Bourgogne a disparu, mais le corps de garde qui lui était attenant subsiste. Les remparts datent de 1681 et comportaient à l'origine dix bastions munis d'échauguettes. L'ensemble a été inscrit au titre des monuments historiques en 1988 et en 1994. Pour approfondir, voir notamment l'ouvrage de Stéphane Gaber, Le pays d'Ivois-Carignan, hier et aujourd'hui (SOPAIC, 1988).