Fortifications de Cusset dans l'Allier

Patrimoine classé Patrimoine défensif Fortification

Fortifications de Cusset

  • Place de la République
  • 03300 Cusset
Fortifications de Cusset
Fortifications de Cusset
Fortifications de Cusset
Fortifications de Cusset
Crédit photo : Patrick Boyer - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1476-1483
Construction des fortifications
XVIe siècle
Utilisation comme prison
1767
Début de la destruction
1980
Ouverture du musée
1996
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Fortifications constituées d'une enceinte comprenant la citadelle, la tour de la Paille, la porte Saint-Antoine, la tour du Bateau, la porte de la Barge, la tour Saint-Jean, la porte de la Mère, la tour Prisonnière, la porte de Doyat et les courtines souterraines qui les relient (ces fortifications suivent le tracé suivant : place du Centenaire-de-la-République, cours Tracy, cours Arloing, place de la République, cours Lafayette, place Félix-Cornil (cad. non cadastré, domaine public) ; cad. BT 197, 198, 201, traversée de la rue Pasteur, 208, 209, 207, traversée de la rue du Président-Wilson, 222 (école) , 6, traversée de la place Louis-Blanc, allongement en bordure ouest de la rue des Fossés de la Tour Prisonnière (tour cadastrée BS 153) ; BS 154, traversée du boulevard du Général-de-Gaulle, 5 (hôpital) ) : inscription par arrêté du 24 mai 1996

Personnages clés

Vauzy de Saint-Martin Ingénieur responsable de la construction des fortifications.
Louis XI Roi de France ayant ordonné la construction des fortifications.

Origine et histoire des fortifications

Les fortifications de Cusset, élevées à la fin du XVe siècle, entouraient le centre-ville de Cusset, seconde ville de l'agglomération de Vichy, dans le département de l'Allier. L'enceinte polygonale a été réalisée entre 1476 et 1483 par Vauzy de Saint-Martin à la demande du roi Louis XI, dans le contexte des conflits avec la Bourgogne et le Bourbonnais. Longue de plus d'un kilomètre et bordée d'un fossé en eau, elle était pourvue de quatre tours à canon et percée de quatre portes, chaque angle étant défendu par des tours ou des portes fortifiées. Avec le déplacement des frontières, Cusset perdit son rôle stratégique et, dès 1674, les fortifications furent laissées en l'état ; à partir de 1767 le fossé fut comblé et les murailles servirent de carrière, si bien que l'essentiel des ouvrages est aujourd'hui enterré. La tour dite Prisonnière, située au sud-ouest de la ville, est le seul élément subsistant en élévation ; construite en calcaire et en basalte, elle mesure 18 mètres de haut et 23 mètres de large, avec des murs épais de 9 mètres. Des ouvertures de tir ont été pratiquées dans la muraille, trois par niveau sur les trois niveaux de la tour, et la partie semi-circulaire présente un parement en bossage en damier de grès blanc et de basalte noir. La tour servit de prison à partir du XVIe siècle et jusqu'aux années 1960 ; elle accueille le musée depuis 1980. Outre la tour, subsistent les emplacements des anciennes portes de Doyat (place du Centenaire-de-la-République) et Saint-Antoine (place de la République), dont les galeries de rez-de-chaussée sont désormais souterraines. L'ensemble des vestiges a été inscrit au titre des monuments historiques en 1996.

Liens externes