Début des travaux 1919 (≈ 1919)
Début des travaux du puits n°8 baptisé en l'honneur d'Émile Cornuault.
1923
Construction du puits n°8 bis
Construction du puits n°8 bis 1923 (≈ 1923)
Début des travaux du puits n°8 bis et achèvement des installations provisoires.
1924
Début de l'extraction
Début de l'extraction 1924 (≈ 1924)
La fosse commence à extraire du charbon.
1926-1927
Fin des installations
Fin des installations 1926-1927 (≈ 1927)
Achèvement du montage de la machine d'extraction, du chevalement et du bâtiment d'extraction du puits n°8.
1946
Nationalisation
Nationalisation 1946 (≈ 1946)
La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée et la fosse intègre le Groupe d'Oignies.
1961
Fin de l'extraction
Fin de l'extraction 1961 (≈ 1961)
L'extraction s'interrompt et la fosse est affectée à la circulation du personnel et du matériel.
1968
Modernisation des installations
Modernisation des installations 1968 (≈ 1968)
Remplacement du chevalement et de la machine d'extraction.
1973
Arrêt du service
Arrêt du service 1973 (≈ 1973)
La fosse cesse son service d'extraction.
1991
Remblayage des puits
Remblayage des puits 1991 (≈ 1991)
Les puits n°8 et n°8 bis sont remblayés et certaines installations sont détruites.
2009
Inscription monument historique
Inscription monument historique 2009 (≈ 2009)
Le chevalement du puits n°8 est inscrit au titre des monuments historiques.
2012
Inscription UNESCO
Inscription UNESCO 2012 (≈ 2012)
Le chevalement et la cité-jardin Cornuault sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le chevalement de la fosse n° 8 en totalité (cad. AB 377) : inscription par arrêté du 25 novembre 2009
Personnages clés
Émile Cornuault
Personnage en l'honneur duquel le puits n°8 a été baptisé.
Origine et histoire de la Fosse
Les travaux du puits n°8, baptisé en l'honneur d'Émile Cornuault, ont débuté le 6 octobre 1919 au nord-est de la concession d'Évin-Malmaison, dans une partie jusque-là inexploitée ; le puits n°8 bis a été entrepris en 1923, à 60 mètres au nord-nord-ouest. Après la Première Guerre mondiale, des installations provisoires destinées à permettre la reprise des travaux et le fonçage du puits n°8 bis furent achevées en 1923. La fosse commença à extraire en 1924 ; le montage de la machine d'extraction, du chevalement et du bâtiment d'extraction du puits n°8 s'acheva en 1926-1927. Les bâtiments d'exploitation furent reconstruits dans les années 1920. La Compagnie des mines de Dourges fut nationalisée en 1946 et la fosse intégra le Groupe d'Oignies. En 1955 elle fut reliée à la fosse n°7, et le puits n°8 bis fut approfondi en 1956. L'extraction s'interrompit en 1961 à la suite de la mise en service de la fosse n°10 ; à partir de cette date la fosse fut affectée à la circulation du personnel et du matériel, avec l'installation de nouvelles cages. En 1968 la fosse fut reliée aux fosses n°9 et n°10 par l'étage 630 ; le chevalement ancien, jugé inadapté, fut alors remplacé en mars par celui récupéré du puits n°3 ter des mines de Marles, et la machine d'extraction fut remplacée par une poulie Koepe de 1 800 CV. Le bâtiment du puits n°8 bis fut aménagé pour la ventilation. La fosse cessa son service d'extraction en 1973 ; jusqu'en 1991 les puits ont servi à l'exhaure et à la remonte des schistes pour la concentration de la fosse 10. Les puits n°8 et n°8 bis, profonds respectivement de 704 et 564 mètres, furent remblayés en 1991 ; la tête du puits n°8 bis et certaines installations furent détruites et les câbles démontés. Au début du XXIe siècle Charbonnages de France a matérialisé les têtes de puits et le BRGM y effectue des inspections annuelles. Il subsiste sur le site le chevalement du puits n°8, les bains-douches, la salle de paye, la maison du garde, une partie des bureaux et des pans du mur d'enceinte. Le chevalement du puits n°8 a été inscrit au titre des monuments historiques le 25 novembre 2009, puis, avec la cité-jardin Cornuault, il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le 30 juin 2012 en tant que composante du site n°43. Trois terrils résultent de l'exploitation : le n°109, terril conique haut de soixante mètres aujourd'hui largement exploité dont il ne reste que la base ; le n°113, terril plateau d'environ 24 mètres, partiellement exploité ; et le n°113A, terril cavalier disparu et entièrement exploité, qui reliait la fosse aux fosses n°9-9 bis et n°10. De vastes cités, dont la cité-jardin Cornuault, ont été bâties au nord du carreau de fosse à Évin-Malmaison et Ostricourt ; ces cités ont fait l'objet de rénovations et les terrils sont aujourd'hui aménagés en espaces verts.