Construction du four 2e moitié XIXe siècle (≈ 1865)
Édification du four à chaux en pierre de moellons équarris.
1880
Essor de l'usine
Essor de l'usine 1880 (≈ 1880)
Développement de l'usine de chaux sous l'impulsion de Jean Marie Cazaux Moutou.
1960
Fermeture de l'usine
Fermeture de l'usine 1960 (≈ 1960)
Cessation de l'activité de l'usine de chaux.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Ancien four à chaux ; façades et toitures des anciens bâtiments annexes situés en bordure du chemin mitoyen (maison du gardien, atelier, hangar à charrette, salle du four), ainsi que les murs subsistants de l'écurie à mulets ; façades et toitures de l'ancienne maison de maître (cad. CT 5, 17) : inscription par arrêté du 5 octobre 1990
Personnages clés
Jean Marie Cazaux Moutou
Industriel et maire de Lourdes, responsable de l'essor de l'usine de chaux.
Origine et histoire du Four à chaux
Le four, construit en pierre de moellons équarris, présente une légère forme tronconique ; il est soutenu en aval par un contrefort et ceinturé en partie haute par une étroite armature en béton. La plateforme du four est surmontée d'un lanterneau en tôle ondulée. L'usine de chaux connaît un essor vers 1880 sous l'impulsion de Jean Marie Cazaux Moutou. Il était sorti major de l'École des Arts et Métiers d'Angers, s'était formé aux établissements Schneider du Creusot et fut maire de Lourdes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Il fit ajouter aux angles de la plateforme deux têtes de mouton sculptées en pierre, en forme de gargouille, rappelant l'origine patronymique. L'usine cesse son activité vers 1960. Au pied de la carrière d'extraction, un ensemble homogène réunit le four, divers ateliers, des écuries, la maison du gardien et la maison de maître.