Origine et histoire
La gare de Culoz, située sur la commune de Culoz (Ain, Auvergne-Rhône-Alpes), dessert les lignes de Lyon-Perrache à Genève (frontière) et de Culoz à Modane (frontière). Liée à la grande campagne d'aménagement ferroviaire du XIXe siècle, elle a été mise en service en 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève et inaugurée en 1858, permettant la traversée des marais puis du Rhône. Culoz devint rapidement une gare frontière et de correspondance vers les villes thermales et la Suisse. L’ensemble d’origine comprenait un « vestibule » côté rue destiné à filtrer les entrées et un vaste bâtiment dit « international » implanté entre les voies pour le buffet, la billetterie, les bureaux et le service des douanes, accompagnés de locaux techniques (lampisterie, château d’eau aujourd’hui disparus) et de logements pour les employés des douanes. Le style régionaliste se traduit par des boiseries évoquant les chalets de montagne, une toiture à charpente apparente et une passerelle métallique reliant les quais. Avec la suppression de la frontière, le bâtiment central a été progressivement réaffecté puis démoli en 2009, tandis que le vestibule a été inscrit au titre des monuments historiques le 23 janvier 2009. Établie à 237 mètres d’altitude au point kilométrique 101,355 de la ligne de Lyon-Perrache à Genève, la gare, de bifurcation et dite « en triangle », est l’origine de la ligne vers Modane ; le quai central présente un côté dénommé quai 2 pour Genève et un côté quai 3 pour Chambéry. Gare SNCF desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes, elle dispose d’un bâtiment voyageurs avec guichet ouvert tous les jours, d’automates, d’une grande passerelle et d’espaces de stationnement pour vélos et véhicules. Elle est également ouverte au fret en wagon isolé avec une grue de 6 tonnes et dessert un embranchement particulier (SME) consacré au démantèlement de matériels roulants.