Gare de Lexos, au hameau de Lexos à Varen dans le Tarn-et-Garonne

Gare de Lexos, au hameau de Lexos

  • 82330 Varen
Gare de Lexos, au hameau de Lexos
Gare de Lexos, au hameau de Lexos
Gare de Lexos, au hameau de Lexos
Gare de Lexos, au hameau de Lexos
Gare de Lexos, au hameau de Lexos
Gare de Lexos, au hameau de Lexos
Gare de Lexos, au hameau de Lexos
Crédit photo : Parisdreux - Sous licence Creative Commons
Propriété d'un établissement public de l'Etat

Période

2e moitié XIXe siècle

Patrimoine classé

Les façades et toitures du bâtiment des voyageurs, de la remise à voitures et de la halle des marchandises de la gare située au hameau de Lexos, en bordure de la route départementale 958 (cad. domaine public, non cadastré) : inscription par arrêté du 11 juillet 2007

Origine et histoire

La gare néo‑18e de Lexos, située au hameau de Lexos sur la commune de Varen (Tarn‑et‑Garonne), borde l'Aveyron et se trouve sur la ligne de Brive‑la‑Gaillarde à Toulouse‑Matabiau via Capdenac. Mise en service par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans en 1858, elle occupe le point kilométrique 308,400 à 139 mètres d'altitude, entre les gares de Laguépie et de Cordes‑Vindrac. Construite en plusieurs étapes entre 1858 et 1883, sa réalisation s'étendit sur plusieurs années et un bâtiment provisoire en planches, démonté en 1870, servit d'abord de gare. Les plans définitifs de la Compagnie d'Orléans furent approuvés le 9 décembre 1865 par le ministre des Travaux publics, mais la réalisation finale diffère légèrement du projet initial. En 1865, l'architecte Tanzi prévoyait la construction de quatre édifices : le bâtiment des voyageurs, une halle à marchandises, une remise pour les voitures et un pavillon pour les lieux d'aisance. La gare témoigne de la monumentalité et de la qualité architecturale liées au rôle de carrefour ferroviaire qu'elle occupa dans les années 1860‑1880, au croisement des lignes Montauban‑Lexos, Carmaux‑Vindrac et Brive‑Capdenac‑Toulouse. À l'origine, le trafic était alimenté par les centres sidérurgiques et miniers d'Aubin et Decazeville ainsi que par l'exploitation des carrières de pierre de Lexos. La mise en service de la liaison Paris‑Toulouse via Capdenac en 1864 a renforcé son importance, mais l'ouverture d'autres lignes vers Paris au début des années 1880 a marqué le déclin de la station. La gare fut reliée à Toulouse le 24 octobre 1864. Dans les années 1940, Lexos constituait un nœud ferroviaire important avec une activité marchandise notable et plusieurs dizaines de cheminots ; la seconde moitié du XXe siècle voit cependant la fermeture de lignes et d'industries, et en 1999 aucun cheminot ne résidait plus sur le site. La ligne de Lexos à Montauban‑Ville‑Bourbon, dont Lexos était l'origine, est aujourd'hui fermée et désaffectée ; la gare suivante sur cette ancienne ligne était Féneyrols. Faute d'une activité ferroviaire importante, le site est aujourd'hui en partie désaffecté. En 2006 la SNCF a déposé un permis de démolir ; soucieuse de préserver ce patrimoine, la commune de Varen a fait inscrire l'ancien bâtiment voyageurs et la halle à marchandises au titre des Monuments historiques le 11 juillet 2007. L'ancien bâtiment voyageurs, imposant, se trouve à côté de l'entrée de la halte. La gare fonctionne aujourd'hui comme une halte non gérée (point d'arrêt non géré) à accès libre du réseau TER ; elle est desservie par des trains TER Occitanie entre Toulouse‑Matabiau, Capdenac et Figeac, ainsi que par des TER Auvergne‑Rhône‑Alpes en direction d'Aurillac et de Clermont‑Ferrand. Un quai permet l'arrêt des trains et un parking est aménagé pour les véhicules motorisés. En 2014 la gare était classée dans la catégorie C (moins de 100 000 voyageurs par an) ; la fréquentation était estimée à 4 720 voyageurs en 2014 et à 16 520 en 2023.

Liens externes