Gare de Tours en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine ferroviaire Gare classée MH

Gare de Tours

  • Place du Général-Leclerc
  • 37000 Tours
Gare de Tours
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Crédit photo : Benjamin Smith - Sous licence Creative Commons
Propriété d'un établissement public

Période

4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Gare (cad. CN 51) : inscription par arrêté du 28 décembre 1984

Origine et histoire de la gare

La gare de Tours, située dans la commune de Tours (Indre‑et‑Loire, Centre‑Val de Loire), est une gare ferroviaire exploitée par la SNCF et desservie par le TGV et les TER. Construite de 1896 à 1898 à la suite d’un accord entre la Compagnie du Paris‑Orléans et les Chemins de fer de l’État, elle repose sur un projet approuvé en 1894 et la façade monumentale a été conçue par l’architecte tourangeau Victor Laloux. Laloux avait proposé une halle unique de 62 mètres de portée; la gare a finalement été réalisée avec deux halles de 31 mètres dessinées par les ingénieurs de la Compagnie et exécutées par l’entreprise Moisant, Laurent et Savey. Les sculptures allégoriques des grandes villes du réseau, Limoges et Nantes aux angles et Bordeaux et Toulouse au centre, sont dues à Jean Hugues et Jean‑Antoine Injalbert, la taille ayant été effectuée par Henri Varenne, et les panneaux en faïence représentant des paysages touristiques sont signés Simas (fabrication Sarreguemines). Le bâtiment voyageurs, inscrit au titre des monuments historiques en 1984, rassemble pierre, fer, fonte et verre, avec deux grandes verrières qui donnent de la légèreté à la façade. Établie en impasse à environ 49 mètres d’altitude, la gare est l’origine des lignes de Tours au Mans et de Tours à Saint‑Nazaire ; elle n’est pas située sur la ligne Paris‑Austerlitz–Bordeaux‑Saint‑Jean mais y est reliée par deux raccordements via Saint‑Pierre‑des‑Corps et via Monts. Cette configuration en cul‑de‑sac impose le rebroussement et a amené certains trains à s’arrêter uniquement à Saint‑Pierre‑des‑Corps, reliée à Tours par une navette ferroviaire également utilisée comme transport urbain. La première gare, dite L’Embarcadère, avait été construite en 1846 par Phidias Vestier sur l’emplacement de l’actuelle place du Général‑Leclerc; une gare de la Vendée fut édifiée à l’ouest en 1875. Les emprises ferroviaires et ateliers présents jusqu’à la Seconde Guerre mondiale ont ensuite été urbanisés pour former les quartiers du Sanitas et de la Rotonde. Les travaux liés à la première ligne du tramway en 2013 ont entraîné la démolition d’annexes et le remplacement de la rue de Nantes par la voie du tramway, tandis que la façade ouest a été ouverte pour faciliter l’accès à la nouvelle station Gare de Tours. Selon la SNCF, la fréquentation annuelle a varié récemment, atteignant 6 248 554 voyageurs en 2022 (4 377 052 en 2021, 3 152 214 en 2020, 4 962 177 en 2019 et 4 690 784 en 2018). Le bâtiment voyageurs dispose d’un guichet ouvert tous les jours, de distributeurs automatiques et de six quais desservant douze voies; certains quais dépassent 443 mètres, permettant d’accueillir deux rames de TGV Atlantique. La gare a fait l’objet d’une réhabilitation intérieure et de travaux de façade en 2006, avec la pose de feuilles d’or conformément au projet de Laloux; les restaurations et aménagements se sont poursuivis jusqu’en 2013, avec la création d’une troisième entrée à l’ouest, la remise en peinture des éléments métalliques de la charpente et la réfection des couvertures en zinc et translucide (polycarbonate). En tant que gare terminus, elle accueille notamment des TGV vers Paris‑Montparnasse et de nombreuses relations régionales via les TER Centre‑Val de Loire vers des destinations comme Orléans, Nevers, Lyon via Paray‑le‑Monial, Poitiers, Nantes, Chartres, Chinon, Loches, Paris‑Austerlitz via Châteaudun ou Blois‑Chambord, Le Mans, Caen et La Roche‑sur‑Yon via Saumur. Pour éviter le rebroussement des trains venant de Paris à destination de la côte atlantique, ces trains s’arrêtent généralement à Saint‑Pierre‑des‑Corps, d’où des correspondances existent avec Tours. La gare est intermodale : elle est reliée au réseau urbain Fil bleu, notamment à la ligne A du tramway mise en service en 2013, et à de nombreuses lignes de bus, y compris la ligne 2 Tempo (BHNS), avec des arrêts devant la gare ou sur le boulevard Heurteloup. La halte routière sur le parvis accueille les services du réseau Rémi, des circuits scolaires et d’autres lignes interurbaines; un service de navette vers l’aéroport de Tours Val de Loire a par ailleurs existé jusqu’en octobre 2015. La gare reste enfin ouverte au trafic fret.

Liens externes