Patrimoine classé

Les façades et toitures du Grand Hôtel et du Grand Café ; les salles du café avec les mosaïques du Grand Café et le hall d'entrée avec les mosaïques, la salle à manger, le salon dit Bompard avec ses toiles marouflées et le mobilier en ferronnerie lié aux élévations ainsi que la cage d'escalier de l'hôtel avec sa rampe en ferronnerie du Grand Hôtel (cad. A 281, 282, cf plan annexé à l'arrêté) : inscription par arrêté du 16 octobre 2014. L'arrêté du 26/02/2015 indique que l'arrêté du 16 octobre 2014 contient une erreur matérielle : article 1 : Sont inscrites au titre des monuments historiques les façades et toitures du Grand Hôtel Le Broussy et Grand Café Riche ainsi que la terrasse avec les mosaïques, la marquise et les jardinières, sis 1 av. Victor-Hugo et 1 rue de l'Abbé-Bessou à Rodez. Pour le Grand Hôtel Le Broussy, sont également inscrits le hall d'entrée avec les mosaïques, la salle à manger, le salon dit Bompard avec ses toiles marouflées et le décor en ferronnerie lié aux élévations ainsi que la cage d'escalier avec sa rampe en ferronnerie. Pour le Grand Café Riche sont également inscrites les salles du café avec leurs mosaïques. Cet immeuble est situé sur les parcelles suivantes : parcelle 281 d'une contenance de 390 m2 figurant au cadastre section AE (...) ; parcelle 282 d'une contenance de 268 m2 figurant au cadastre section AE lot 2 appartenance à l'association départementale des pupilles de l'enseignement public de l'Aveyron, lot 4, 5, 7, 9, (...) 6, 8 (...). L'arrêté du 16 octobre 2014 est abrogé. L'arrêté de 2014 ne prenait pas en compte l'inscription de la terrasse telle que sollicité et validée par la Commission régionale du patrimoine et des sites du 17 juin 2014.

Origine et histoire

Construit en 1891, le Grand Hôtel Le Broussy et le Grand Café Riche ont fait l'objet d'une importante campagne de rénovation entre 1928 et 1930 confiée par Paul Broussy à son ami, l'architecte André Boyer (1882-1953), auteur du musée Denys Puech. Les travaux comprirent la création d'une terrasse extérieure couverte par une imposante marquise filante, la reprise de la façade principale, la transformation du café, de l'entrée et du salon de l'hôtel, ainsi que probablement des chambres aux étages. Les sols furent habillés de mosaïques aux décors Art déco et, selon la tradition orale, la mosaïque de façade aurait été réalisée par l'entreprise de Marius et Georges Bellaclat. Des éléments de ferronnerie d'art, signés sur l'escalier par Louis Lacout, furent exécutés à cette occasion, avec, d'après un témoignage oral, la participation de l'entreprise Martel. Le peintre orientaliste Maurice Bompard intervint pour la décoration du salon et réalisa également divers tableaux pour la salle à manger. La grande salle du café a conservé l'essentiel de son décor des années 1930 ainsi que la majeure partie de son mobilier, fabriqué par le ruthénois Louis Vigouroux. L'immeuble fut surélevé et modernisé dans les années 1970; il fut ensuite divisé dans les années 1980, la partie hôtel étant cédée tandis que les chambres situées au-dessus du café furent vendues à l'Association pour les pupilles de l'enseignement public. À cette époque, un accès au sous-sol depuis le café fut aménagé, entraînant la suppression de sièges et de luminaires. Après une période d'abandon, le groupe Ruban bleu racheta l'ensemble en 2007 et entreprit une rénovation et une restructuration qui ont respecté les éléments patrimoniaux. L'établissement a rouvert en 2008 sous l'enseigne Hôtel Mercure. Le bâtiment est labellisé « Patrimoine du XXe siècle » (dernière vérification 22/02/2016).

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Voir également

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