Érection des menhirs Néolithique (≈ 4100 av. J.-C.)
Période de construction des menhirs de Keransgosquer.
1835
Première mention écrite
Première mention écrite 1835 (≈ 1835)
Le chevalier de Fréminville décrit les menhirs dans ses écrits.
6 janvier 1971
Classement historique
Classement historique 6 janvier 1971 (≈ 1971)
Le grand menhir est classé monument historique.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Menhir (cad. D 964) : classement par arrêté du 6 janvier 1971
Personnages clés
Chevalier de Fréminville
Auteur de la première description écrite des menhirs en 1835.
Paul du Châtellier
A mentionné le site dans ses publications.
Yohann Sparfel
A contribué à l'inventaire du site.
Yvan Pailler
A contribué à l'inventaire du site.
Origine et histoire du Grand menhir de Kerangosker
Les menhirs de Keransgosquer sont deux blocs de granite situés sur la commune de Pont-Aven, dans le Finistère. En 1835, le chevalier de Fréminville les mentionne en parlant « l'un près de la ferme de Kerangosquer, à quinze pieds et demi de hauteur ; l'autre, dans la lande de Kerveguelen, est une belle aiguille brute de dix-sept pieds d'élévation ». Cette description a été reprise à la fin du XIXe siècle par plusieurs auteurs, dont Ogée, R.-F. Le Men et Louis Flagelle. Le plus grand menhir a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du 6 janvier 1971.
Le grand menhir mesure 5,50 m de hauteur et présente une largeur à la base variant de 1,15 à 2,50 m selon les côtés ; sa face nord est quasiment verticale. Sur la face orientale, à 1,30 m de hauteur, se trouve une gravure en forme de croix pattée d'environ 0,40 m. Le second menhir, situé à moins de 150 m au nord-ouest du grand, est une dalle de granite de 3,30 m de hauteur, large de 2,60 m à la base et épaisse au maximum de 1,15 m ; sa face nord est assez plane tandis que la face sud est bombée et comporte plusieurs rigoles d'érosion.
Le grand menhir est appelé la « pierre du Coq ». Selon la tradition, le coq qui la garde sort deux fois par an, à Pâques et à Noël, au premier coup de minuit et chante pour inciter les passants à chercher un trésor enfoui sous la pierre, que le menhir soulève alors.
Le site fait l'objet de mentions dans divers travaux anciens et d'inventaires plus récents, parmi lesquels les publications de Paul du Châtellier et l'inventaire de Yohann Sparfel et Yvan Pailler.