Grange du Cheylard à Aubenas en Ardèche

Patrimoine classé Patrimoine rural Grange

Grange du Cheylard à Aubenas

  • Chemin du Cheylard
  • 07200 Aubenas
Grange du Cheylard à Aubenas
Grange du Cheylard à Aubenas
Grange du Cheylard à Aubenas
Grange du Cheylard à Aubenas
Grange du Cheylard à Aubenas
Grange du Cheylard à Aubenas
Grange du Cheylard à Aubenas
Crédit photo : Celeda - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

La totalité des bâtiments du Cheylard et des parcelles sur lesquelles ils se trouvent autour de la rivière Mercouare avec son pont, ainsi que le système d'irrigation souterrain, sis au lieudit le Cheylard (cad. A 149 à 152, 2727, 2728, 3283 à 3288, 3290, 3291, 3688) : inscription par arrêté du 5 mars 2007

Origine et histoire de la grange du Cheylard

La Grange du Cheylard, ancienne dépendance de l'abbaye de Mazan, est située à Aubenas, en Ardèche. L'abbaye de Mazan, fondée en 1119 comme fille de l'abbaye de Bonnevaux, est la plus méridionale des fondations cisterciennes. Sa présence sur la commune d'Aubenas est attestée par une bulle de 1217. Le domaine du Cheylard apparaît avec certitude au cours de la première moitié du XIVe siècle. Au XVe siècle, des actes confirment que le lieu servait de résidence à l'abbé. Au XVIIe siècle, bien que désigné comme "couvent ruyné", le Cheylard est entretenu par les religieux qui font construire un corps de logis en 1661. Au XVIIIe siècle, le domaine devient une exploitation affermée où, en plus des activités agricoles, s'ajoute l'extraction de la pierre. Il est vendu comme bien national pendant la Révolution, puis, au XIXe siècle, occupé par une brasserie avant d'être revendu à des paysans. L'ensemble se compose de trois ailes formant un U autour d'une cour autrefois contrôlée par une porte fortifiée aujourd'hui disparue. La cour ouvre sur un premier bâtiment, une grande galerie à arcades en arc brisé et, en vis‑à‑vis, un long cellier ; au sud elle aboutit à une église à nef unique, qui paraît être la partie la plus ancienne. Le mur oriental est percé de trois baies romanes disposées en triangle. Le mur ceignant la grange au nord et à l'ouest appartient à la dernière phase de construction et devait comporter une porte pour contrôler l'accès au pont ; dans le prolongement de ce mur, une galerie de pierre canalisait l'eau vers la grange et ses dépendances. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2007.

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