Grenier de la ville à Besançon dans le Doubs

Grenier de la ville

  • 25000 Besançon
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Crédit photo : Chabe01 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1720-1726
Construction du bâtiment
1860
Création de l'école de musique
1929
Inscription aux monuments historiques
1933
Inscription supplémentaire
2016
Vente du bâtiment
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Facade et toiture de l'école d'Horlogerie (sur la place de la Révolution) au 27 rue des Boucheries : inscription par arrêté du 28 juin 1929 ; Façade et toiture, ainsi que la chaussée et le quai (quai Vauban) : inscription par arrêté du 16 septembre 1933 ; Les parties suivantes de l’enceinte urbaine : les vestiges enfouis de la contrescarpe de la tour bastionnée de Rivotte situés sur la parcelle 58 (section DK), les vestiges du rempart, même ceux enfouis, entre la tour bastionnée de la Rivotte et la tour bastionnée de Brégille, situés sur la parcelle n°11 (section AK), la partie du rempart entre le bastion du moulin Saint-Paul et les vestiges de la tour bastionnée Saint-Pierre, située 22 avenur Arthur-Gaulard, sur les parcelles n°16 et 67 (section AH), les vestiges de la tour bastionnée Saint-Pierre située rue Elisée Cusenier, sur la parcelle n°29 (section AE), les vestiges enfouis de la lunette de Bregille, situé sur la parcelle n°109 (section CX), le corps de garde est de Chamars du XVIIIe siècle, situé 2 avenue de la Gare d’Eau, sur la parcelle n°36 (section AR), l’ensemble des vestiges enfouis de la seconde ligne de remparts situés sous l’hôpital Saint-Jacques, sur la parcelle n°5 (section AV), 2 avenue de la Gare d’eau, parking du Département Doubs, 4 et 6 avenue de la Gare d’eau, sur les parcelles n°35, 44, 48 et 73 (section AR), le corps de garde nors de la porte d’Arènes, situé sur la parcelle n°164 (section AX), tels que délimités en rouge sur le plan annexé à l’arrêté : inscription par arrêté du 10 septembre 2019

Personnages clés

Jean-François Charron Auteur des plans du grenier d'abondance.
Isaac Robelin Architecte militaire ayant réalisé la construction du bâtiment.

Origine et histoire

Le Grenier municipal de Besançon, dit grenier d'abondance, est un bâtiment néo-classique du XVIIIe siècle situé place de la Révolution, dans le centre historique de Besançon (Doubs). Construit de 1720 à 1726 d'après les plans de Jean-François Charron et réalisé par l'architecte militaire Isaac Robelin, il a été édifié comme extension d'un grenier à blé de l'hôtel de ville situé 27 rue des Boucheries, devenu trop exigu. Il jouxte le musée des beaux-arts et d'archéologie et le temple du Saint-Esprit. Inscrit aux monuments historiques, sa façade et sa toiture le sont depuis le 28 juin 1929 ; la façade et la toiture côté Doubs ainsi que la chaussée et le quai Vauban sont inscrits depuis le 16 septembre 1933.

Le bâtiment a abrité successivement un grenier à blé municipal, l'École nationale d'horlogerie créée au cours des années 1860, l'Académie royale de peinture et de sculpture, puis une école municipale de musique créée le 26 décembre 1860. L'école d'art a été transférée en 1972 à l'Institut supérieur des beaux-arts sur le campus universitaire, tandis que l'école de musique est devenue en 1968 un Conservatoire national de région pour la musique, la danse et l'art dramatique, confié à la gestion du Grand Besançon Métropole à partir de 2006. Le conservatoire à rayonnement régional de Besançon a quitté les lieux en 2013 pour la Cité des Arts. À la suite d'un appel d'offres visant à aménager le rez-de-chaussée en restaurant ou brasserie et les étages en bureaux ou logements, la municipalité a vendu le bâtiment en 2016 à la société SMCI de Besançon pour 1,8 million d'euros, dans le cadre d'un projet de café-restaurant coordonné avec le réaménagement du musée des beaux-arts.

Le grenier s'organise sur quatre niveaux pour environ 2 000 m² de surface de plancher. Sa façade en pierre de Chailluz présente un avant-corps surmonté d'un fronton triangulaire orné d'une horloge mécanique, de la devise Utinam (Plaise à Dieu) et, autrefois, des armoiries de la ville. Le portail conserve des vantaux sculptés de motifs évoquant l'abondance — corbeilles de fleurs et de fruits, épis de blé — et des figures de Pomone, Proserpine et Abondance, renvoyant à la fonction de réserve de blé et aux préoccupations de subsistance qui prévalaient lors des périodes de guerre.

Liens externes