Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche à La Tour-Blanche en Dordogne

Patrimoine classé Vestiges préhistoriques Grotte Grotte ornée

Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche

  • Jovelle
  • 24320 La Tour-Blanche-Cercles
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
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Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Grotte ornée de Jovelle à La Tour-Blanche
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété du département

Période

Paléolithique supérieur

Patrimoine classé

La grotte ornée ainsi que les sols des parcelles incluant son emprise, correspondant aux parcelles B 784 et 787 : classement par arrêté du 24 septembre 2013

Origine et histoire de la Grotte ornée de Jovelle

La grotte ornée de Jovelle, située sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles en Dordogne (Nouvelle‑Aquitaine), se trouve à environ deux kilomètres au sud‑ouest du bourg, le long de la route départementale 84, sur le site d'anciennes carrières souterraines de calcaire turonien, à quelques centaines de mètres des ruines du château de Jovelle. Propriété du département de la Dordogne depuis 2006, elle bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques : inscrite le 28 novembre 1989, elle a été classée le 24 septembre 2013, le classement abrogeant l'inscription précédente. Les œuvres pariétales se répartissent en huit panneaux, dont l'un a été partiellement détruit par l'exploitation de la carrière; de nombreux blocs détachés par cette exploitation, présents devant la cavité, portent eux aussi des gravures. Le dispositif pariétal est dominé par des mammouths; on y reconnaît également des chevaux et des bouquetins, parmi d'autres figures appartenant à une phase ancienne de l'art pariétal. La présence de gravures animalières proches de l'entrée a été mise au jour à l'automne 1983 par Christian Carcauzon. La grotte a ensuite été étudiée par Norbert Aujoulat puis par Brigitte et Gilles Delluc, qui ont relevé des représentations de mammouths, d'un bouquetin et d'un équidé, ainsi que d'autres motifs en partie masqués par des éboulis accumulés sur le sol, conséquence notamment de l'exploitation des carrières, active jusque dans les années 1940. Le dessin de ces gravures, datées du Paléolithique supérieur, évoque celui de la grotte de Pair‑non‑Pair en Gironde. Le sol de la cavité a livré des restes osseux de rennes et d'équidés ainsi que des outils préhistoriques tels que des burins et des grattoirs; on y a trouvé également des fragments de poterie attribués à l'Âge du Fer. Des campagnes de fouilles menées dans les années 2020 ont mis au jour des pointes de flèche attribuées à environ 60 000 ans avant le présent, ainsi que des restes alimentaires (os de rennes et de chevaux) datés entre −35 000 et −27 000.

Liens externes