Habitation Routa

Habitation Routa

  • 97129 Lamentin
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Crédit photo : Aristoi - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1837
Achat par Routa
1920
Acquisition par les Wachter
1927
Propriété unique
1928
Destruction par ouragan
1930
Reconstruction distillerie
1929–1937
Construction maison principale
1973
Fermeture distillerie
10 décembre 2013
Inscription monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'habitation, soit la maison principale en totalité, la distillerie et l'allée telles qu'elles sont figurées sur le plan annexé à l'arrêté (cad. AM 72) : inscription par arrêté du 10 décembre 2013

Personnages clés

Louis Adolphe Routa Propriétaire ayant acheté la parcelle en 1837.
Henri Wachter Propriétaire unique de l'habitation à partir de 1927.
Payot et Cane Architectes ayant réalisé la maison principale.
Stéphane Bern Responsable de la mission pour le Loto du patrimoine en 2018.

Origine et histoire

L’Habitation Routa est une ancienne plantation coloniale située au Lamentin, sur l’île de Basse-Terre en Guadeloupe. L’exploitation se structure autour de deux ensembles distincts : la maison principale avec ses annexes et la distillerie. La propriété existe au moins depuis le XIXe siècle : en 1837, Louis Adolphe Routa, originaire des Ardennes, achète la parcelle alors appelée « Bellevue Espérance », qui prend son nom et le conserve. Jules et Henri Wachter acquièrent l’habitation en 1920 ; Henri en devient propriétaire unique en 1927 et ses descendants sont toujours propriétaires. La distillerie, construite en 1920 pour la production de rhum, est détruite par l’ouragan Okeechobee en septembre 1928 puis reconstruite en 1930 ; elle est fermée depuis 1973 et partiellement détruite en 1989. La maison principale, édifiée dans les années 1929–1937 (par d’autres sources entre 1931 et 1937), a été réalisée par les architectes Payot et Cane ; sa structure métallique avec remplissage en béton, son sol carrelé et sa couverture en tôle conservent leurs caractéristiques d’origine. L’architecture reprend l’esthétique des maisons de maître antillaises, notamment une terrasse périphérique et de nombreuses ouvertures favorisant la circulation de l’air. Les bâtiments annexes ont été conservés et transformés. Sur le site subsistent des éléments de la distillerie : les roues hydrauliques, des vestiges du canal et une partie du matériel de distillation. En 2012, plusieurs lieux de la propriété ont servi de décor pour l’épisode « Meurtre à la plantation » de la deuxième saison (2013) de la série Meurtres au paradis. La maison principale, l’allée d’accès et la distillerie ont été inscrites au titre des monuments historiques le 10 décembre 2013. En 2018, le site figure parmi les 269 lieux en péril retenus par la mission conduite par Stéphane Bern pour bénéficier des gains du Loto du patrimoine.

Liens externes

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Voir également
Divers

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