Construction initiale XIIIe siècle (≈ 1350)
Édification de la halle, datée par une inscription de 1331.
XIVe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIVe siècle (≈ 1450)
Inscription « 1331 » sur un pilier, indiquant la date de construction.
XVe siècle
Remaniement
Remaniement XVe siècle (≈ 1550)
Réhaussement et amélioration de la structure.
1755
Remaniement et rehaussement
Remaniement et rehaussement 1755 (≈ 1755)
Travaux de modification et d'élévation de la structure.
XIXe siècle
Restauration
Restauration XIXe siècle (≈ 1865)
Améliorations et modernisations pour la conservation.
1875
Restauration majeure
Restauration majeure 1875 (≈ 1875)
Nouveaux travaux de réhabilitation et d'amélioration.
7 décembre 1972
Inscription monument historique
Inscription monument historique 7 décembre 1972 (≈ 1972)
La halle est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Halle (cad. AC 308) : inscription par arrêté du 12 juillet 1978
Personnages clés
Alphonse de Poitiers
Sénéchal impliqué dans la création de la bastide de Gimont.
Origine et histoire de la halle
La halle de Gimont, dite « halle‑rue », se situe au centre de la commune de Gimont, dans le Gers. Selon les sources, sa datation varie : elle est parfois présentée comme un édifice du XIIIe siècle, tandis que d'autres éléments la rattachent au XIVe siècle ; une inscription sur un pilier nord‑est porte la date 1331. La bastide de Gimont a été créée en 1265 par un paréage entre l'abbaye de Planselve et le sénéchal d'Alphonse de Poitiers. La halle a été remaniée et rehaussée en 1755 puis en 1875. Elle a été inscrite au titre des monuments historiques le 7 décembre 1972 et rénovée en 2009. Destinée à abriter les marchés, elle accueille notamment le commerce des palmipèdes — oies et canards — ce qui lui vaut le surnom de « halle au gras » ; on y observe encore d'anciennes mesures à grains. Implantée sur une place rectangulaire orientée nord‑ouest - sud‑ouest, l'édifice est organisé en trois nefs. Sa charpente en chêne repose sur deux doubles rangées de sept piliers octogonaux en pierre, qui forment ces nefs. La nef centrale, la plus large, enjambe la rue Nationale, qui passe sous les arcades. La charpente couvre environ 1 000 mètres carrés et est coiffée d'un toit en tuiles canal à quatre pentes.