Hôpital-hospice à Saulieu en Côte-d'or

Hôpital-hospice

  • 21210 Saulieu
Hôpital-hospice
Hôpital-hospice
Hôpital-hospice
Hôpital-hospice
Crédit photo : Pymouss - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1734
Décision de reconstruction
1745
Début des travaux
1748
Achèvement initial
1775-1781
Extension de l'hôpital
1795-1799
Fermeture temporaire
1874
Construction bâtiment vieillards
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Grille d'entrée et ses piliers ; façades et toitures du bâtiment au plan en T et du bâtiment avec l'ancienne tour d'enceinte ; intérieur de la chapelle (cad. AB 194, 197) : inscription par arrêté du 8 octobre 1984

Personnages clés

Michel-Ange Caristie Architecte responsable de la construction du nouvel hôpital.
Jean-Antoine Caristie Architecte, fils de Michel-Ange Caristie, ayant participé à la construction du nouvel hôpital.
Simonin Artisan ayant posé une grille de fer dans la salle des hommes.
Belin Voyeur ayant supervisé des travaux dans l'hôpital.
Bullier Architecte ayant dirigé la reconstruction d'un bâtiment en 1846-47.
Moreau Architecte ayant installé une véranda en 1897.
Guérin Architecte ayant dirigé l'installation du chauffage central en 1911.

Origine et histoire

En 1734 il fut décidé d'abandonner l'ancienne maison-Dieu Notre-Dame, jugée trop malsaine. Au début du XIXe siècle, on précisait que l'hôpital existait depuis le XVe siècle et était placé sous l'invocation de Notre-Dame. La construction d'un nouvel hôpital sur un autre terrain, où subsiste une construction avec tour dite Poilbourg (XVe ou XVIe siècle), fut confiée aux architectes Michel-Ange Caristie et son fils Jean-Antoine ; leur devis est daté du 7 novembre 1745. Achevé en 1748, l'hôpital comprenait une unique salle de malades de huit lits intégrant la chapelle et, au sud en retour d'équerre, un corps de bâtiment abritant l'apothicairerie, le réfectoire, la cuisine, la chambre des sœurs et des pièces de service. La création d'une seconde salle réservée aux femmes devint nécessaire et un nouveau corps de bâtiment fut élevé entre 1775 et 1781 au nord de la chapelle, offrant huit lits supplémentaires. En 1776 l'établissement disposait de seize lits (huit pour les hommes et huit pour les femmes) et en 1879 de vingt-deux lits (quatorze pour les hommes, huit pour les femmes). L'hôpital fut fermé de 1795 à 1799. À proximité, un bâtiment destiné aux vieillards fut construit en 1874. De nombreux travaux et aménagements modifièrent l'ensemble aux XIXe et XXe siècles : en 1835 le lavoir fut reconstruit ; en 1844-45 on aménagea dans une partie de la basse-cour un cabinet de bains et une chambre pour les aliénés ; en 1845 Simonin, sous la direction du voyer Belin, posa une grille de fer dans la salle des hommes pour la séparer de la chapelle et de la salle des femmes. On plaça aussi un cabinet à l'angle des deux salles, on pavagea la cour d'entrée et on démolit puis rebâtit un vieux bâtiment en 1846-47 sous la direction de l'architecte Bullier. Le clocher fut reconstruit en 1852, puis furent réalisés en 1877-78 des cabinets d'aisance, une glacière et le creusement d'un puits. En 1897 Moreau, architecte à Château-Chinon, fit installer une véranda au rez-de-chaussée des corps de bâtiment latéraux, et en 1911 on posa le chauffage central sous la direction de l'architecte Guérin, d'Autun. Un autre bâtiment fut élevé au nord en 1952 pour les urgences et des extensions furent ajoutées à l'est en 1979.

Liens externes