Hôpital Laennec à Paris à Paris 7ème dans Paris 7ème

Patrimoine classé Hôpital

Hôpital Laennec à Paris

  • 40-42 Rue de Sèvres
  • 75007 Paris 7e Arrondissement
Hôpital Laennec à Paris . Chapelle de lancien hôpital
Hôpital Laennec à Paris
Hôpital Laennec à Paris
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Crédit photo : Siren-Com - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Pavillon d'entrée central ; chapelle ; façades et toitures sur cour des deux pavillons situés de part et d'autre de la chapelle ; les huit escaliers anciens des bâtiments des XVIIe et XVIIIe siècles : classement par arrêté du 25 juillet 1977 - Les façades et les toitures des bâtiments des XVIIe et XVIIIe siècles, y compris les deux pavillons d'entrée latéraux ; les voûtes du rez-de-chaussée ; le sol de la cour d'entrée, la fontaine égyptienne : inscription par arrêté du 25 juillet 1977 - Les deux escaliers numérotés 9 et 10 sur le plan joint à l'arrêté ; les puits des cours ; les sols des croix et de l'ancien cimetière ; le mur donnant sur la rue de Sèvres (cad. 07 : 01 AH 08) : inscription par arrêté du 11 mai 2000

Origine et histoire de l'Hôpital Laennec

L'hôpital Laënnec, situé 40 rue de Sèvres dans le 7e arrondissement de Paris, est un ancien établissement hospitalier dont les services ont été transférés à l'hôpital européen Georges-Pompidou en 2000. Il doit son nom à René Laënnec, médecin qui a introduit le diagnostic par auscultation grâce à l'invention du stéthoscope. Peu avant sa mort en 1627, l'abbé Joulet de Chatillon aurait légué ses biens pour la construction d'une maison destinée aux incurables sans fortune ni famille. En 1634, François de la Rochefoucauld, cardinal et grand aumônier de France, entreprend la construction de cet hospice, dit hospice des Incurables, et obtient en 1637 des lettres patentes du roi ainsi que les autorisations ecclésiastiques nécessaires. Les plans sont dus à l'architecte Christophe Gamard et les travaux s'étendent de 1634 à 1757, aboutissant à un ensemble symétrique en forme de croix organisé de part et d'autre d'une chapelle centrale. Évacué en 1871, l'établissement rouvre en 1878 sous le nom d'hôpital Laënnec; une partie des femmes est transférée en 1873 à Ivry. Il a fait l'objet d'agrandissements et de restaurations dans les années 1930, 1960 et 1970. Le bâtiment, caractéristique du style Louis XIII, met en rapport des matériaux contrastés — pierre, brique et ardoise — et une rigoureuse symétrie du plan; les façades conservent une simplicité et une régularité affirmées. La chapelle, située au centre, se distingue par une façade modénée et un intérieur sobre dont la nef et le transept répartissent les fonctions entre chœur, nef et ailes communicantes avec les services hospitaliers. Les vitraux, très dépouillés, contribuent à l'austérité générale. On y conserve la chaire dite de Bossuet, un tableau de Philippe de Champaigne ainsi que les tombeaux du cardinal François de la Rochefoucauld, de Michel-Étienne Turgot, d'autres membres de la famille Turgot et de l'évêque Jean-Pierre Camus; un buste de Robert Turgot a été installé à l'entrée. La chapelle connut un regain d'attention lorsque Monseigneur François Ducaud-Bourget y organisa, jusqu'en 1971, le seul centre de messe tridentine de Paris. Sa largeur est de 25,30 m, sa longueur de 32,20 m, sa superficie de 376 m² et sa hauteur de 14,52 m. L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris a vendu en 2002 l'ensemble du quartier à COGEDIM, associé alors à AGF/Allianz, qui a conduit le vaste programme baptisé "Paris 7 Rive Gauche" lancé en 2010 et achevé en 2014. Le site de 3,8 hectares, dont deux hectares de jardins entre la rue de Sèvres et la rue Vaneau, a été réaménagé en un programme mixte comprenant 197 appartements, 80 logements sociaux, 50 logements étudiants, 17 200 m² de bureaux, 4 500 m² de commerces et une résidence pour seniors; les anciens bâtiments hospitaliers ont été transformés en bureaux et des logements neufs ont été édifiés le long de la rue Vaneau. Les architectes Valode et Pistre, associés aux paysagistes Philippe et Benjamin Thébaud, ont mené le projet qui prévoit un nouveau jardin d'environ 3 500 m² accessible depuis le jardin Catherine-Labouré et l'impasse Oudinot, ainsi que des ouvertures dans le mur de la rue de Sèvres offrant des perspectives sur l'intérieur du site. Le groupe Kering a installé son siège dans l'ancienne aile en croix en 2016 et s'est associé à l'architecte en chef des monuments historiques, Benjamin Mouton, pour la restauration; lors des Journées européennes du patrimoine, le public a pu y découvrir une sélection d'œuvres contemporaines. La chapelle, édifiée sous Louis XIII et classée au titre des monuments historiques en 1977, a été globalement préservée, bien que sa sacristie ait été rasée fin 2011 à la suite d'une erreur commise par une entreprise de démolition. L'hôpital Laënnec a également laissé une trace dans la culture populaire, notamment dans le film La Maman et la putain (1973) où l'un des personnages est infirmière à Laënnec.

Liens externes