Hôpital psychiatrique d'Alençon dans l'Orne

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hôpital Asile

Hôpital psychiatrique d'Alençon

  • 19 Rue Anne-Marie-Javouhey
  • 61000 Alençon
Hôpital psychiatrique dAlençon
Hôpital psychiatrique dAlençon
Hôpital psychiatrique dAlençon
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Hôpital psychiatrique dAlençon
Hôpital psychiatrique dAlençon
Hôpital psychiatrique dAlençon
Crédit photo : Romain Bréget - Sous licence Creative Commons
Propriété du département

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1774
Fondation de l'hôpital
1782
Fin des travaux
1831
Transformation en hospice
12 décembre 1974
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures des bâtiments du XVIIIe siècle sur rue, sur cour d'honneur et sur cour intérieure. Chapelle en totalité (cad. AD 176) : inscription par arrêté du 12 décembre 1974

Personnages clés

Antoine Jullien Baron et intendant de la généralité d'Alençon, fondateur de l'hôpital.
Delorme Architecte ayant dressé les plans de l'édifice.
Révérende Mère Anne-Marie Javouhey Religieuse ayant un lien avec l'établissement.

Origine et histoire de l'hôpital psychiatrique

L'hôpital psychiatrique d'Alençon est un édifice néo-classique situé au nord‑ouest du centre-ville, dans le département de l'Orne. Il a été fondé en 1774 par le baron Antoine Jullien, intendant de la généralité d'Alençon ; l'architecte Delorme en a dressé les plans et les travaux se sont achevés en 1782. Conçu pour accueillir les malades indigents, les prisonniers et les personnes atteintes de troubles mentaux, l'établissement fut d'abord confié aux Filles de la Charité pour la prise en charge des hospitalisées. Ces religieuses furent chassées à la Révolution et l'édifice fut transformé en prison. En 1831, il devint hospice départemental des aliénés et infirmerie pour les prisons civiles et militaires, tout en restant utilisé comme dépôt de mendicité ; un pensionnat y fut également adjoint avant qu'il ne soit employé comme hôpital psychiatrique. L'ensemble se compose de deux cours séparées par un corps de logis et présente les caractéristiques du style néo‑classique. La porte d'entrée de la cour d'honneur est flanquée de deux pavillons à fronton triangulaire, d'où partent, de chaque côté, des galeries en hémicycle ornées de colonnes doriques supportant un entablement néo‑classique. Ces galeries encadrent un jardin à la française et conduisent au bâtiment qui occupe le fond de la cour d'honneur. De l'autre côté de cet édifice se trouve une cour intérieure bordée d'une galerie, qui abrite une chapelle en rotonde. Huit colonnes intérieures, réunies au sol par des balustres circulaires, soutiennent la coupole centrale surmontée d'un dôme. Les façades et les toitures des bâtiments du XVIIIe siècle visibles sur rue, sur la cour d'honneur et sur la cour intérieure, ainsi que la chapelle dans son intégralité, sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le 12 décembre 1974. Le monument se situe à l'angle des rues Antoine‑Jullien et Révérende‑Mère‑Anne‑Marie‑Javouhey, à environ 300 mètres au nord‑ouest de l'hôtel de ville d'Alençon.

Liens externes