Hospice Brézin dans les Hauts-de-Seine

Hospice Brézin

  • 92430 Garches
Hospice Brézin
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Hospice Brézin
Crédit photo : Benjism89 - Sous licence Creative Commons
Propriété d'un établissement public

Période

2e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures de l'ensemble des bâtiments ; chapelle (cad. AM 6) : inscription par arrêté du 28 septembre 1978

Origine et histoire

L'hospice de la Reconnaissance, devenu hospice Brézin, a été construit entre 1836 et 1846 par l'architecte Martin‑Pierre Gauthier, prix de Rome, sur le terrain du Petit‑l'Étang et avec des fonds légués en 1828 à l'Assistance publique et aux Hospices de Paris par Michel Brézin. D'un point de vue architectural, il présente une galerie à arcades rappelant le cloître d'un monastère, avec une chapelle au centre. Ouvert sous le nom d'hospice de la Reconnaissance, il accueillait des ouvriers âgés et démunis ayant travaillé dans les forges ; quarante anciens forgerons, serruriers et mécaniciens formèrent le premier contingent de pensionnaires. Les architectes François‑Jacques Delannoy et Martin‑Pierre Gauthier ont assuré les travaux et participé aux agrandissements ultérieurs. En 1843, l'hospice comptait 300 lits ; les retraités disposaient de vastes dortoirs et d'un lopin de terre à cultiver. En 1878, l'entrepreneur et philanthrope Ernest Goüin fit un don de 500 000 francs à l'Assistance publique pour créer la fondation Ernest‑Goüin, destinée à construire et entretenir sur les terrains de l'hospice un pavillon de 30 lits pour d'anciens ouvriers incapables de subvenir à leurs besoins. Une disposition réservait un certain nombre de lits aux ouvriers des Batignolles et le droit de présentation revint à Ernest Goüin puis à son fils Jules. Suivant son exemple, Lemaire, fils d'un administrateur des Batignolles, finança un second pavillon (fondation Lemaire), doublant ainsi le nombre de lits mis à disposition des invalides du travail. Un siècle après sa fondation, l'hospice fut transformé en hôpital ; entre 1932 et 1936, l'hôpital Raymond‑Poincaré fut construit à l'arrière et à l'est de l'ancien hospice. Depuis son rattachement à l'hôpital Raymond‑Poincaré, le bâtiment est appelé pavillon Brézin et un buste de Michel Brézin a été installé dans la cour. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 28 septembre 1978.

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