Décès de Marie Richard 1852 (≈ 1852)
Marie Richard laisse sa fortune pour la construction de l'hospice.
1857
Construction de l'hospice
Construction de l'hospice 1857 (≈ 1857)
L'hospice est construit grâce au legs de Marie Richard.
1896
Gestion par les Sœurs
Gestion par les Sœurs 1896 (≈ 1896)
Les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul assurent les soins.
1970
Changement de vocation
Changement de vocation 1970 (≈ 1970)
L'hospice devient une maison de retraite.
1986
Inscription historique
Inscription historique 1986 (≈ 1986)
L'édifice est inscrit aux monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et toitures du bâtiment central (avant-corps et ailes) ; chapelle avec son décor et escalier à l'intérieur du même bâtiment central (cad. AK 9) : inscription par arrêté du 2 septembre 1986
Personnages clés
Marie Richard
Bourgeoise ayant légué sa fortune pour la construction de l'hospice.
Origine et histoire de l'hospice Marie-Richard
L'hospice Marie-Richard est situé à Lure, dans le département de la Haute-Saône. Il présente une architecture d'hôpital pavillonnaire. Construit en 1857, cinq ans après le décès de Marie Richard (1804-1852), il résulte du legs de cette bourgeoise, fille unique d'un notaire, qui offrit l'intégralité de sa fortune à la ville pour créer un hospice destiné aux démunis ; Marie Richard est enterrée à Lure. En 1896, les soins étaient assurés par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul : les malades indigents de la commune étaient hébergés gratuitement, tandis que les autres patients, provenant de l'arrondissement, s'acquittaient d'un tarif de 2 francs par jour. La capacité de l'établissement était alors de 62 lits, dont 36 réservés aux militaires. Au début du XXe siècle, l'hospice devint un hôpital civil et militaire, puis retrouva sa vocation de maison de retraite avec l'ouverture de l'hôpital du Mont-Châtel en 1970. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1986 et a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle ». Devenu établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), il est toujours en activité au pied de l'hôpital et rattaché au groupe hospitalier de la Haute-Saône.