Hospice Saint-Pierre d'Arnay-le-Duc en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine religieux Hospice

Hospice Saint-Pierre d'Arnay-le-Duc

  • Le Bourg
  • 21230 Arnay-le-Duc
Hospice Saint-Pierre dArnay-le-Duc
Hospice Saint-Pierre dArnay-le-Duc
Hospice Saint-Pierre dArnay-le-Duc
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Hospice Saint-Pierre dArnay-le-Duc
Hospice Saint-Pierre dArnay-le-Duc
Crédit photo : Eponimm - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XVIIe siècle, XVIIIe siècle, 1ère moitié XIXe siècle

Patrimoine classé

Portail d'entrée, rue Saint-Jacques, et sa grille ; façades et toitures du pavillon du gardien, du bâtiment de l'hospice, du pigeonnier (cad. AK 149, 150) : inscription par arrêté du 8 décembre 1981

Origine et histoire de l'hospice Saint-Pierre

L'hôpital Saint-Pierre a été édifié entre 1692 et 1700 pour remplacer le petit établissement médiéval qui accueillait les voyageurs. Les travaux furent dirigés par François Boitouset, d'Avallon, qualifié par les textes tantôt d'architecte, tantôt d'entrepreneur ; un marché fut conclu le 30 décembre 1692 avec le maître maçon Gaspard Janneau, d'Autun, et la charpente fut posée par Claude, fils de François Boitouset. La date 1693, gravée au-dessus de la porte d'entrée, marque le commencement des travaux, et la mise en service des deux salles de malades intervint vraisemblablement en 1699 après l'installation de l'autel. L'ensemble, précédé d'une grande cour et faisant face à la rue, comprenait un corps de bâtiment principal flanqué de deux pavillons peu saillants ; la porte d'entrée donnait directement sur la chapelle, elle-même bordée à droite par la salle des femmes et à gauche par la salle des hommes, chacune disposant de six lits. Le pavillon jouxtant la salle des femmes abritait au rez-de-chaussée le chauffoir et, à l'étage, une chambre pour les malades payants ainsi qu'une salle de réunion pour les administrateurs ; en pendant, le pavillon à gauche de la salle des hommes contenait la cuisine et le réfectoire des sœurs hospitalières au rez-de-chaussée et leur dortoir à l'étage. Un vieux corps de logis, conservé en bordure de rue à droite du portail, regroupait au rez-de-chaussée l'apothicairerie et le four à pain, et à l'étage le logement du chapelain ; ce corps de logis fut démoli en 1774 pour permettre la construction d'un pavillon. Vers 1810, le chauffoir fut réaménagé pour héberger les militaires malades de passage ; pour assurer la séparation des sexes, on inversa alors le dispositif en transférant la salle des femmes à côté de la cuisine et en plaçant les hommes à côté de la salle des militaires. En 1873, la chapelle fut agrandie selon les plans et devis de François Creusvaux, conducteur des Ponts et Chaussées : la construction d'un chœur hors-œuvre à abside à trois pans permit de libérer l'espace entre les deux salles de malades. L'hôpital fut transféré en 1977 dans les bâtiments de l'ancien couvent des capucins ; le bâtiment désaffecté abrite depuis 1981 la Maison régionale des arts de la table.

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