Hôtel, 22 Rue Joyeuse à Bourges dans le Cher

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel, 22 Rue Joyeuse à Bourges

  • 22 Rue Joyeuse
  • 18000 Bourges
Hôtel, 22 Rue Joyeuse à Bourges
Hôtel, 22 Rue Joyeuse à Bourges
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1566
Construction aile nord
1er quart XVIIe siècle
Construction aile sud
XVIIIe siècle
Aménagements intérieurs
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Ensemble des façades et toitures ; chambre du premier étage comportant une décoration Louis XV (cad. L 77) : classement par arrêté du 23 février 1961

Personnages clés

Famille Danjou Famille de trésoriers de France et secrétaires de Monsieur, associée à la construction et aux armes présentes sur la porte du jardin.

Origine et histoire de l'Hôtel 22 Rue Joyeuse

L'aile nord semble être la première construite, englobant la tour d'escalier. L'aile en retour, dont l'extrémité donne sur la rue, est datée par deux cartouches : l'un, orné d'une couronne de roses, porte l'inscription "Tirer à la rose, 1566, se garder des épines", l'autre, un écu sous l'allège d'une lucarne encadré par deux sirènes, porte la même date mais sa légende est effacée. Une campagne de construction au XVIIe siècle comprend l'ensemble de l'aile sud, reconnaissable à son quadrillage de bandeaux appareillés, ainsi qu'un prolongement en rez-de-chaussée muni d'une toiture en mansarde. Au‑dessus de la porte du jardin, un écu porte les armes de la famille Danjou, qui compte des trésoriers de France et des secrétaires de Monsieur au XVIIe siècle. Sur la rue, le mur de clôture de la cour intérieure s'ouvre par un portail d'entrée à pilastres de style Renaissance. Le corps principal présente une tourelle d'escalier avec une vis en pierre. Le rez-de-chaussée côté cour comporte des salles voûtées. À l'extrême nord, un couloir muni d'un escalier de service dessert deux avant-corps, dont le plus large se prolonge jusqu'à la rue et comporte une galerie basse ouverte sur la cour par deux baies en plein cintre. À l'étage, une pièce a conservé un ensemble de boiseries d'époque Louis XV ainsi que des trumeaux peints à paysage. La façade sur cour s'ouvre par une porte Renaissance à pilastres et chapiteaux, surmontée d'armoiries et de devises. La façade du corps de logis du XVIIe siècle présente un décor sculpté de bandeaux saillants en quadrillage.

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