Hôtel Aubriot à Dijon en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel Aubriot à Dijon

  • 40 Rue des Forges
  • 21000 Dijon
Hôtel Aubriot à Dijon
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Crédit photo : Christophe.Finot - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

1ère moitié XIIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

L'hôtel avec sa cour, en totalité, tel que délimité par un liseré rouge sur le plan annexé à l'arrêté (cad. BO 505) : classement par arrêté du 16 août 2011

Origine et histoire de l'Hôtel Aubriot

L'hôtel Aubriot, situé 40 rue des Forges à Dijon, est l'une des plus anciennes constructions de la ville, d'origine médiévale (début du XIIIe siècle) et mentionné en 1341. Accolé à la Maison Maillard, il conserve une toiture en tuiles vernissées de Bourgogne. Il s'appuie sur une vaste cave voûtée dont les arêtes retombent sur des piles octogonales et qui divise l'espace en trois nefs de huit travées ; cette cave, aujourd'hui partiellement enterrée, ouvrait autrefois sur la rue des Forges et la rue Musette et était utilisée par les changeurs sous le nom de « voûte aux changes ». Le rez-de-chaussée primitif comprenait trois vaisseaux voûtés soutenus par des piliers aux chapiteaux à crochets, et la façade basse actuelle comporte encore deux ouvertures donnant sur la cave. La façade de l'étage, datée de la première moitié du XIIIe siècle, présente quatre arcades jumelées en plein cintre retombant sur des colonnettes, chaque arcade abritant deux fenêtres, avec des arcatures aveugles aux extrémités. Vers le XIVe siècle, sans doute après un incendie, une partie de l'édifice fut démolie et la façade pignon remplacée par une façade en alignement sur rue, avec un rez-de-chaussée surélevé percé de baies sous linteaux à arcs trilobés et un étage carré à baies inscrites sous des voussures en plein cintre retombant sur colonnettes à chapiteaux à crochets. Des lucarnes de pierre furent ajoutées au XVIe siècle. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, des aménagements modifièrent la cour : une aile accueillit des cabinets et une autre abrita un escalier à rampe sur rampe avec mur d'échiffre percé de baies. Les États de la province de Bourgogne achetèrent l'hôtel pour y installer la juridiction du présidial, ce qui donna lieu à un nouvel aménagement et, selon des plans de Charles‑Elie Le Jolivet, à l'installation d'un portail orné de colonnes et de statues allégoriques. Sous la Révolution, le présidial devint bien national et la maison fut vendue en 1796 ; en 1800 la façade fut modernisée, ses décors en relief étant alors bûchés et couverts d'un enduit. L'édifice passa ensuite dans diverses mains — famille Blum, famille Ledeuil puis la famille Liégeard — et le poète Stéphen Liégeard y naquit et en hérita. En 1908, Stéphen Liégeard fit retirer le crépi mutilant et confia la restitution de la façade à un architecte (Perreaud/Perreau selon les sources) et au sculpteur Xavier Schanosky, qui s'appuyèrent sur une gravure du XVIIIe siècle de Jean‑Baptiste Lallemand ; le sculpteur Eugène Piron restitua alors les statues de la Force et de la Justice et diverses sculptures, tandis que furent recréées arcades, colonnettes, corbeaux et ouvertures du rez-de-chaussée. Stéphen Liégeard légua l'hôtel à la ville de Dijon, qui donna son nom à la rue faisant face à l'édifice et y installa un temps les collections d'ethnographie régionales du musée Perrin. La cave voûtée sur piliers a fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques, remplacée ensuite par un classement. La municipalité a finalement vendu l'hôtel à un propriétaire privé en 2009.

Liens externes