Hôtel Cail à Paris

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Propriété de la commune

Frise chronologique

XIXe siècle

Époque contemporaine

1900

2000

1865

Achèvement de l'hôtel

1922

Vente à la ville

1926

Installation de la mairie

16 décembre 1982

Protection historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures sur rue et sur cour du bâtiment principal ; passage couvert du rez-de-chaussée ; cour avec sa fontaine et son décor d'architecture ; escalier avec son vestibule, sa cage et sa rampe en fer forgé ; pièces suivantes avec décor : au rez-de-chaussée, deux anciennes chambres (actuellement cabinet du secrétaire général adjoint et secrétariat) ; au premier étage, corridor, ancien grand salon (actuellement salle des Mariages) , ancien petit salon (actuellement bureau du maire) , ancien fumoir (actuellement bureau du maire adjoint) , ancienne salle à manger (actuellement salle d'attente pour les mariages) , ancienne chambre (actuellement bureau du secrétariat général) ; au deuxième étage, ancien petit salon (actuellement bureau des élus) (cad. 08 : 04 CI 48) : inscription par arrêté du 16 décembre 1982

Personnages clés


Christian Labouret	Architecte
Jean-François Cail	Industriel et propriétaire initial de l'hôtel particulier.
Pierre-Édouard Charrier	Sculpteur ayant décoré l'intérieur de l'hôtel.
Albert Labouret	Architecte ayant conçu l'hôtel Cail.
Pierre-Victor Galland	Peintre ayant réalisé les peintures des plafonds.
Jacques Hermant	Architecte ayant construit une aile supplémentaire entre 1926 et 1928.

Origine et histoire de l'Hôtel Particulier

L'hôtel Cail est la mairie du 8e arrondissement de Paris, hébergeant les services municipaux de cet arrondissement. Situé 56 boulevard Malesherbes et donnant également sur le 3, rue de Lisbonne, il est l'ancien hôtel particulier de l'industriel Jean‑François Cail (1804‑1871). L'édifice a été conçu par l'architecte Albert Labouret et achevé en 1865. La décoration sculptée intérieure est l'œuvre de Pierre‑Édouard Charrier, qui a développé des thèmes liés à l'industrie, à l'agriculture et au commerce, sources de la fortune de Cail. Au premier étage, face au départ du grand escalier, le mur porte deux médaillons représentant Mercure et Cérès, et les peintures des plafonds sont principalement dues à Pierre‑Victor Galland. En 1922, la fille de Jean‑François Cail a vendu l'hôtel à la ville de Paris pour 6 781 050 francs. La mairie du 8e, jusque-là installée 11 rue d'Anjou, y a été transférée en 1926 et l'inauguration a eu lieu le 2 juin. Une aile, construite rue de Lisbonne entre 1926 et 1928 par l'architecte Jacques Hermant, reproduit le style de l'hôtel existant; le premier étage accueille un tribunal d'instance doté notamment d'une salle d'audience et d'une salle des pas perdus. Une grande partie du bâtiment est inscrite aux monuments historiques depuis le 16 décembre 1982. Sont protégés les façades et toitures sur rue et sur cour du bâtiment principal, le passage couvert du rez‑de‑chaussée, la cour avec sa fontaine et son décor d'architecture, l'escalier avec son vestibule, sa cage et sa rampe en fer forgé, ainsi que plusieurs pièces à décor : au rez‑de‑chaussée deux anciennes chambres (actuellement cabinet du secrétaire général adjoint et secrétariat), au premier étage le corridor, l'ancien grand salon (actuellement salle des mariages), l'ancien petit salon (bureau du maire), l'ancien fumoir (bureau du maire adjoint), l'ancienne salle à manger (salle d'attente pour les mariages) et l'ancienne chambre (bureau du secrétariat général), et au deuxième étage l'ancien petit salon (bureau des élus). Une notice bibliographique signale Marc Gaillard, L'hôtel Cail - Mairie du VIIIe arrondissement.