Construction de l'hôtel 2e moitié XVe siècle (≈ 1550)
Édification de l'hôtel particulier gothique flamboyant par Henri Chambellan.
XIXe siècle
Remaniement de la façade
Remaniement de la façade XIXe siècle (≈ 1865)
Modification de la façade du bâtiment lors de travaux ultérieurs.
1913
Classement monument historique
Classement monument historique 1913 (≈ 1913)
L'hôtel est classé au titre des monuments historiques.
1917
Classement de la chapelle
Classement de la chapelle 1917 (≈ 1917)
La chapelle de l'hôtel est classée au titre des monuments historiques.
2008
Vente à un propriétaire privé
Vente à un propriétaire privé 2008 (≈ 2008)
L'hôtel est vendu à Philippe Bernard, un propriétaire privé.
2018
Réfection et installation d'un commerce
Réfection et installation d'un commerce 2018 (≈ 2018)
Travaux de réfection et installation d'un commerce dans l'hôtel.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'hôtel : classement par arrêté du 13 juin 1913 ; La chapelle : classement par arrêté du 14 avril 1917
Personnages clés
Henri Chambellan
Riche drapier devenu vicomte-majeur de Dijon, constructeur de l'hôtel.
Philippe Bernard
Propriétaire privé ayant acquis l'hôtel en 2008.
Origine et histoire de l'Hôtel Chambellan
L'hôtel Chambellan, également dénommé hôtel des ambassadeurs d'Angleterre, est un hôtel particulier gothique flamboyant situé aux 34-36 rue des Forges, dans le secteur sauvegardé de Dijon (Côte-d'Or). L'édifice bénéficie d'un double classement au titre des monuments historiques : l'hôtel depuis 1913 et sa chapelle depuis 1917. Henri Chambellan, riche drapier devenu vicomte-majeur de Dijon puis conseiller à la chambre des comptes, transforma l'ancienne demeure en une résidence luxueuse. L'accès se fait par une porte à droite du bâtiment du 34-36 rue des Forges, dont la façade a été remaniée au XIXe siècle ; cette porte ouvre sur un long couloir qui débouche dans la cour intérieure. À droite, une aile en pierre de taille, percée de fenêtres à meneaux de style gothique flamboyant, est surmontée d'une haute lucarne en pierre qui forme deux niveaux en interrompant la gouttière du toit. À l'extrémité de ce corps de bâtiment se dresse une tour abritant un escalier à vis ajouré, aboutissant à une terrasse entourée d'un garde-corps. À l'intérieur, l'escalier de pierre est couvert, au sommet, par des voûtes d'ogives dont liernes et tiercerons semblent jaillir de la hotte portée par un personnage sculpté surnommé à Dijon « le jardinier ». À gauche de la tour s'étend une galerie en bois à deux niveaux, elle aussi de style gothique flamboyant. Propriété de la ville de Dijon de 1913 à 2008, l'hôtel fut vendu cette année-là à un propriétaire privé, Philippe Bernard, acquéreur par ailleurs d'autres immeubles historiques dijonnais comme la Maison des Cariatides et la Maison Millière. Resté fermé au public, sauf lors des Journées du patrimoine, il a fait l'objet en 2018 d'une réfection accompagnée de l'installation d'un commerce. Une galerie photographique illustre la tourelle d'escalier et la lucarne, un chapiteau en haut de l'escalier extérieur ainsi qu'une plaque d'information trilingue (français, anglais, allemand).