Hôtel Coeurderoy à Dijon en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel Coeurderoy à Dijon

  • 35 Rue Vannerie
  • 21000 Dijon
Hôtel Coeurderoy à Dijon
Hôtel Coeurderoy à Dijon
Hôtel Coeurderoy à Dijon
Hôtel Coeurderoy à Dijon
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Hôtel Coeurderoy (ancien) : inscription par arrêté du 6 mars 1950

Origine et histoire de l'Hôtel Coeurderoy

L'hôtel Coeurderoy est un hôtel particulier situé rue Vannerie, dans le secteur sauvegardé de Dijon (Côte-d'Or). Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1950.

Un édifice a été érigé sur ce site au XVe siècle par Jehan de Mazilles, écuyer, capitaine-châtelain de Saulx et de Salives, conseiller, panetier et échanson du duc Philippe le Bon, gruyer de Bourgogne aux bailliages de Dijon, d'Auxois et de Montagne, et sire de Marey ; du bâtiment primitif subsiste notamment un cellier voûté d'ogives de style gothique flamboyant. Au début du XVIe siècle, la famille de Saulx-Tavannes rachète l'hôtel et le conserve jusqu'en 1693, date à laquelle Gabrielle Joubert de Barrault, veuve de Noël de Saulx, le vend à Étienne Famille Cœurderoy, président aux requêtes du parlement de Bourgogne. Son fils François vend l'hôtel en 1773 à Jean Pérard, conseiller au parlement de Bourgogne ; mort sans héritiers en 1781, Jean Pérard le transmet à sa sœur Henriette Madeleine Pérard, qui, de retour de Fribourg où elle s'était réfugiée pendant la Terreur, le lègue à ses filles. Après le décès prématuré de l'aînée, la propriété revient à la cadette Clothilde Charpy de Jugny, puis à ses descendants, les comtes du Parc, qui la conservent jusqu'au milieu du XXe siècle. Aujourd'hui, l'hôtel est géré par une société civile immobilière.

L'aspect actuel de l'hôtel date du XVIIe siècle ; il prend la forme d'un bâtiment en U autour d'une cour fermée par un porche imposant, pourvu de pilastres, de claveaux de pierre et d'une corniche munie d'un larmier et d'une cimaise. Le porche présente, en son centre, une agrafe sculptée et des impostes en bois sculptées de feuillages. Le logis s'élève sur trois étages ; les ouvertures sont simples, celles de l'aile gauche sont équipées de grilles en fer forgé et les percements de la toiture portent des frontons cintrés ou triangulaires. Le parc, bordé par le rempart Tivoli, comporte plusieurs niches et un escalier en forme de fer à cheval.

La façade, le porche et une plaque d'information trilingue figurent parmi les éléments souvent mis en image.

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