Construction des pavillons Avant 1630 (≈ 1630)
Les pavillons d'entrée et les ailes sont édifiés avant cette date.
1770-1775
Reconstruction du corps principal
Reconstruction du corps principal 1770-1775 (≈ 1773)
Pierre Nicolas Collombel fait reconstruire le corps principal de l'hôtel.
1863
Installation d'un pensionnat
Installation d'un pensionnat 1863 (≈ 1863)
Une institution religieuse transforme l'hôtel en pensionnat.
25 novembre 1981
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 25 novembre 1981 (≈ 1981)
Les façades, toitures et plusieurs pièces sont inscrites aux monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures des bâtiments entourant la cour ; pièces suivantes avec leur décor : dans le pavillon sud, la chambre au deuxième étage ; dans le bâtiment nord des communs, la pièce du premier étage à l'angle nord-ouest de la cour ; dans l'hôtel proprement dit : au premier étage, le grand salon et la porte de la pièce attenante ainsi que le petit salon ; au deuxième étage, trois chambres (cad. AK 256) : inscription par arrêté du 25 novembre 1981
Personnages clés
Pierre Nicolas Collombel
Riche épinglier ayant acquis et reconstruit l'hôtel au XVIIIe siècle.
Origine et histoire de l'Hôtel Colombel de la Rousselière
L'Hôtel Colombel de la Rousselière est un hôtel particulier situé au 28, rue des Émangeards à L'Aigle (Orne), à environ 150 m au sud de l'église Saint‑Martin. Les pavillons d'entrée et les ailes datent d'avant 1630. En 1770, Pierre Nicolas Collombel, riche épinglier, acquiert la maison, fait abattre les deux logis centraux tout en conservant les ailes et pavillons d'origine, puis entre 1770 et 1775 fait construire le corps principal de l'hôtel. En 1863, une institution religieuse y installe un pensionnat. L'ensemble comprend deux pavillons d'entrée symétriques encadrant la porte cochère ; le corps principal, surmonté d'un fronton triangulaire, présente une façade en brique et pierre et des guirlandes de fruits sculptées au‑dessus des ouvertures centrales. Une partie du décor intérieur subsiste. Les façades et toitures des bâtiments entourant la cour ainsi que plusieurs pièces et leur décor — dans le pavillon sud la chambre au deuxième étage ; dans le bâtiment nord des communs la pièce du premier étage à l'angle nord‑ouest de la cour ; et dans l'hôtel proprement dit le grand salon, la porte de la pièce attenante et le petit salon au premier étage, ainsi que trois chambres au deuxième étage — sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 25 novembre 1981.