Hôtel Courtois de Langlade à Arles dans les Bouches-du-Rhône

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel Courtois de Langlade à Arles

  • Rue de la Calande
  • 13200 Arles
Hôtel Courtois de Langlade à Arles
Hôtel Courtois de Langlade à Arles
Hôtel Courtois de Langlade à Arles
Hôtel Courtois de Langlade à Arles
Hôtel Courtois de Langlade à Arles
Hôtel Courtois de Langlade à Arles
Crédit photo : Mbzt - Sous licence Creative Commons
Propriété du département

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1651
Construction d'un nouvel hôtel
Fin du XVIe siècle
Construction initiale
1730
Achats par Jacques de Perrin
1737
Reconstruction de la façade
1804
Transformation en institution
Années 1930
Installation de la sous-préfecture
4 octobre 1932
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

La façade et la toiture : inscription par arrêté du 4 octobre 1932

Personnages clés

Jacques de Perrin Lieutenant criminel ayant acheté l'hôtel en 1730 et entamé des reconstructions.
Henry de Bénault de Lubières Ancien propriétaire de l'hôtel avant sa vente à Jacques de Perrin.
Dominique Pilleporte Architecte ayant construit un autre hôtel pour la famille Icard-Pérignan en 1651.

Origine et histoire de l'Hôtel Courtois de Langlade

L'hôtel Courtois de Langlade, à Arles (Bouches‑du‑Rhône), situé 6 rue de la Calade, a connu différents propriétaires et plusieurs reconstructions. Le décor subsistant de sa cour intérieure permet de dater ses parties les plus anciennes de la fin du XVIe siècle. D'après les registres notariaux, la demeure appartenait alors à la famille Icard‑Pérignan, qui fit par la suite bâtir un autre hôtel en 1651 par Dominique Pilleporte à l'extrémité est de la rue de la Roquette. Le 14 septembre 1730, Jacques de Perrin, lieutenant criminel au siège d'Arles, acheta l'hôtel à Henry de Bénault de Lubières. Dès 1737, la façade sur la rue de la Calade dut être reconstruite pour satisfaire à un arrêté d'alignement ; son décor est donc imputable à la famille de Perrin. Transformé en institution pour jeunes gens en 1804, l'hôtel fut ensuite racheté par les Courtois de Langlade, riches propriétaires terriens du pays d'Arles. Devenu propriété de l'État, il accueillit la sous‑préfecture dans les années 1930, qui y est toujours installée. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 4 octobre 1932. La façade donnant sur la rue de la Calade présente un décor rocaille, en vogue sous Louis XV : mascarons ornés de corbeilles de fleurs ou de visages au‑dessus des fenêtres, coquille et cornes d'abondance surmontant la porte‑fenêtre du premier étage. Cet ensemble raffiné peut être comparé aux hôtels aixois de la même époque, notamment ceux d'Albertas (1725) et de Villeneuve d'Ansouis (1740).

Liens externes