Hôtel d'Andigné à Angers en Maine-et-Loire

Hôtel d'Andigné

  • 49100 Angers
Hôtel dAndigné
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Hôtel dAndigné
Hôtel dAndigné
Crédit photo : Lexou - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Façades ; toitures sur la cour Ouest ; portail rue de la Harpe (cad. AO 420) : inscription par arrêté du 25 mars 1980

Origine et histoire

L'Hôtel d'Andigné est un hôtel particulier du XVe siècle situé 5 rue de la Harpe à Angers, dans le Maine-et-Loire. Le site appartient à Jehan Porsal selon un censif de l'abbaye du Ronceray daté de 1460. À la fin du XVe siècle ou au début du siècle suivant, la parcelle passe entre les mains de Jeanne de Savonnière, d'une famille angevine illustre, et l'on suppose que cette famille a pu être à l'origine de la construction de l'édifice actuel. L'ancien portail d'entrée, placé au fond de l'impasse Lanchenault vers la rue de la Censerie, est d'origine. Une cheminée gothique subsiste dans les combles, dont la charpente est en partie préservée. Au milieu du XVIe siècle, la demeure appartient à Jean Foucher, licencié ès lois et sieur de Bois-Rondeau, désignation qui vaudra à l'hôtel le nom de maison de Bois-Rondeau jusqu'au XVIIIe siècle. Dans la première moitié du XVIIe siècle, un portail est édifié sur la rue de la Harpe, les élévations sont partiellement remaniées, le corps d'escalier reconstruit et plusieurs cheminées refaites ; ces travaux pourraient être imputables à Pierre Dugrat, sieur de Malvoisine. Au XVIIIe siècle, l'élévation sur l'impasse Lanchenault est remaniée, y compris la couverture, et des ouvertures de l'élévation principale sont modifiées. Des membres de la famille d'Andigné, originaire du Segréen, occupent l'hôtel pendant une partie du XIXe siècle et donnent durablement leur nom à l'édifice. Les communs qui bordaient l'hôtel sur ses deux façades ont disparu après 1840, date du premier cadastre, à l'exception de deux bâtiments du XIXe siècle sur la petite impasse Lanchenault. Dans la grande salle du rez-de-chaussée, une niche à accolade porte une salamandre sculptée que la tradition orale considère comme une invention moderne. Une restauration générale vers 1980 a sauvé l'édifice de la ruine ; elle a notamment modifié les couvertures des apports des XVIIe et XVIIIe siècles et refait des ouvertures pour les harmoniser avec les éléments gothiques conservés, et des jardins d'inspiration médiévale ont été créés à cette occasion. Le portail sur la rue de la Harpe a été restauré dans les années 1990. Les façades et les toitures de l'hôtel ont été inscrites au titre des monuments historiques en 1980.

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