Hôtel d'Avelin (Hôtel du Rectorat) à Lille dans le Nord

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel d'Avelin (Hôtel du Rectorat)

  • 22 Rue Saint-Jacques
  • 59000 Lille
Hôtel dAvelin à Lille
Hôtel dAvelin Hôtel du Rectorat
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Hôtel dAvelin Hôtel du Rectorat
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Hôtel dAvelin Hôtel du Rectorat
Crédit photo : Velvet - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Patrimoine classé

Façades sur rue et sur cour, toitures et entrée monumentale : inscription par arrêté du 14 mars 1944

Origine et histoire de l'Hôtel d'Avelin

L'hôtel d'Avelin, dit hôtel du Rectorat, est un hôtel particulier situé au 22 rue Saint-Jacques à Lille, à l'angle de la rue des Jardins et s'ouvrant sur la place aux Bleuets. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 14 mars 1944. Commandé en 1775 par François Augustin Anne Hubert Colette, marquis d'Hangouart, dernier comte d'Avelin et chevalier de Malte, il constitue la première réalisation de l'architecte Michel-Joseph Lequeux. Lequeux fit démolir l'ancien hôtel Hangouart d'Avelin pour édifier le bâtiment actuel, érigé en 1777, et s'inspira notamment de l'hôtel Saint-Florentin de Chalgrin pour créer le premier hôtel néoclassique de Lille. Confisqué à la Révolution et vendu comme bien national, il passa entre diverses mains au XIXe siècle : revendu par Pierre-Urbain Virnot dit Pedro Virnot à Louis Marie Joseph de Brigode, il reçut la visite de Louis XVIII qui y dormit dans la nuit du 22 au 23 mars 1815. Cédé ensuite au comte Charles-Joseph du Maisniel, il prit le nom d'hôtel du Maisniel. En 1849, le Cercle du Nord s'y installa et y aménagea des salles de jeux, un fumoir, une bibliothèque et une salle de concert. Endommagé par une bombe anglaise le 14 août 1917, l'hôtel fut racheté par la ville de Lille en 1887 pour accueillir le rectorat transféré de Douai ; il resta siège de l'académie de Lille et résidence du recteur jusqu'en 2011. La ville a décidé de le mettre en vente par une délibération du 10 février 2014 ; le 27 novembre 2014, le promoteur Sofim a été choisi pour assurer sa restauration complète avec l'architecte du patrimoine François Bisman, en vue de le diviser en appartements privés tout en réservant un espace pour des bureaux ou des salons de réception. Trois permis affichés datés du premier trimestre 2016 et de mars 2017 ont été relevés ; les travaux ont débuté en 2020 pour une livraison prévue deux années plus tard. L'ensemble est précédé d'un portail monumental orné de deux colonnes doriques, surmontées de grands vases en demi-relief, qui ouvre sur la cour d'honneur encadrée de deux pavillons reliés par des grilles. La façade sur cour, d'inspiration néoclassique, se caractérise par une sobriété marquée : les étages sont simplement soulignés par une corniche, la porte d'entrée est inscrite dans un avant-corps central encadré de deux colonnes et couronné d'un balcon étroit, et l'étage noble, au premier étage, est plus élevé que le rez-de-chaussée. Le bâtiment ne comporte qu'une aile, à gauche dans la cour, reconnaissable à un long balcon soutenu par des colonnes. À l'arrière, la façade donne sur un vaste jardin et est encadrée de deux petites ailes à plan pentagonal ajoutées en 1925. L'intérieur, d'une superficie de 900 m², comprend notamment un vaste salon d'honneur.

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