Hôtel de Bénézet à Montpellier dans l'Hérault

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel de Bénézet à Montpellier

  • 11bis Rue de la Loge
  • 34000 Montpellier
Hôtel de Bénézet à Montpellier
Hôtel de Bénézet à Montpellier
Hôtel de Bénézet à Montpellier
Hôtel de Bénézet à Montpellier
Hôtel de Bénézet à Montpellier
Crédit photo : Albertvillanovadelmoral - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIe siècle, 1er quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades sur cour et toitures correspondantes ; grand escalier, y compris le plafond peint (cad. L 1057) : inscription par arrêté du 10 mars 1965

Origine et histoire de l'Hôtel de Bénézet

Les bâtiments forment autour d'une cour intérieure rectangulaire une composition encadrée par le grand escalier et une aile desservie par un escalier en vis. Une galerie ou balcon, au-dessus du passage d'entrée, relie les deux ailes et la cour est accessible par un couloir. Face à l'entrée, au nord-est de la cour, s'ouvre un grand portail en anse de panier dont le passage est flanqué de deux pilastres nus et couvert par un arc en anse de panier à encadrement intérieur mouluré. La clé en console de cet ensemble est ornée d'une tête de femme ; de part et d'autre, deux consoles jumelles, décorées de perles, de rosaces sculptées et prolongées par de petites chutes florales, se relient à la clé par des guirlandes florales. L'ensemble est couronné par un fronton en segment de cercle. La façade correspondant au grand escalier est la plus soignée : les baies du rez-de-chaussée présentent un encadrement intérieur mouluré et une clé saillante à relief plat, et les deux trumeaux centraux sont ornés de mascarons. Les limons de l'escalier reposent sur des arcs en plein cintre et des piliers ; ces arcs sont pourvus d'un encadrement mouluré, d'une clé saillante et de bossages en trémie vers la tête et l'intrados. Le plafond supérieur, cintré, comporte au centre un grand caisson carré enfermé dans un rectangle aux angles abattus ; autour de ce rectangle se disposent quatre tableaux cintrés qui ménagent, dans les angles, autant de rosaces ornées de monogrammes. Le panneau central a été peint d'une Assomption de la Vierge. L'ensemble a fait l'objet d'une réfection en 1667 par le maçon Jean Savy pour Catherine de Varanda, veuve Jérôme Pont de Gout.

Liens externes