Hôtel de Cambacérès-Murles à Montpellier dans l'Hérault

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel de Cambacérès-Murles à Montpellier

  • 3 Rue Sainte-Croix
  • 34000 Montpellier
Hôtel de Cambacérès-Murles à Montpellier
Hôtel de Cambacérès-Murles à Montpellier
Hôtel de Cambacérès-Murles à Montpellier
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Hôtel de Cambacérès-Murles à Montpellier
Hôtel de Cambacérès-Murles à Montpellier
Hôtel de Cambacérès-Murles à Montpellier
Hôtel de Cambacérès-Murles à Montpellier
Hôtel de Cambacérès-Murles à Montpellier
Crédit photo : Albertvillanovadelmoral - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

1ère moitié XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Ensemble des façades et des toitures (y compris la façade arrière sur la rue Coste-Frège) ; totalité de la cour avec le passage d'entrée ; ensemble du grand escalier ainsi que le petit escalier secondaire sur la cour (y compris l'ensemble des ferronneries des façades et des escaliers) , et les caves établies dans plusieurs niveaux de sous-sols (cad. HR 118) : inscription par arrêté du 23 mars 1995

Origine et histoire de l'Hôtel de Cambacérès-Murles

L’hôtel de Cambacérès-Murles est un hôtel particulier situé à Montpellier, dans le département de l’Hérault. Il est attribué à Jean Giral et daté de 1707, mais une autre tradition indique qu’une maison construite par Antoine Giral en 1676 fut entièrement détruite puis rebâtie en 1723 pour Dominique de Cambacérès, conseiller à la cour des comptes, aides et finances, les travaux s’étant poursuivis jusqu’en 1730. La façade sur la rue Sainte-Croix fut édifiée en 1723, tandis que celle sur la rue Coste-Frège daterait de 1730. La façade de la rue Sainte-Croix présente un soubassement à refends englobant le rez-de-chaussée et, en certains endroits, l’entresol ; deux étages très élevés sous plafonds sont couronnés d’une corniche surmontée d’une balustrade qui masque la toiture. L’édifice s’inscrit dans la tradition des ensembles de la seconde moitié du XVIIe siècle. La porte d’entrée, décalée, ouvre sur une cour où se développe un escalier en loggia occupant une surface supérieure à celle de la cour, disposition fréquente à Montpellier. Le mur du fond de la cour est construit en plan courbe, ce qui a contraint le constructeur à un artifice au premier étage : les deux fenêtres de gauche éclairent une seule pièce aux murs droits. La façade et la toiture donnant sur la place sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le 23 mars 1943.

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