Hôtel de Châtillon de Villemorand (autrement de Busson de l'Age), sis Ville Haute dans l'Indre

Hôtel de Châtillon de Villemorand (autrement de Busson de l'Age), sis Ville Haute

  • 36300 au Blanc
Hôtel de Châtillon de Villemorand autrement de Busson de lAge, sis Ville Haute
Hôtel de Châtillon de Villemorand autrement de Busson de lAge, sis Ville Haute
Hôtel de Châtillon de Villemorand autrement de Busson de lAge, sis Ville Haute
Hôtel de Châtillon de Villemorand autrement de Busson de lAge, sis Ville Haute
Propriété privée

Période

XVIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Les parties suivantes de l'hôtel : les façades et les toitures des trois corps de logis ; les galeries des corps de logis est, sur rue, et sud, en fond de cour, en totalité ; le passage reliant, à l'étage, les corps de logis sud et ouest ; l'escalier, à l'intérieur du corps de logis est ; la tour carrée du corps de logis est, en totalité ; la tour d'escalier, circulaire, du corps de logis sud, en totalité ; la tour défensive carrée, dans le jardin, en totalité ; les cours ; le passage sous le corps de logis sud ; les jardins ; le portail sur rue ; les murs de clôture (cad. BO 237 à 239 - 24, rue du Docteur-Fardeau, 241 - Ville Haute) : inscription par arrêté du 31 mai 2013

Origine et histoire

L'hôtel se situe sur une voie importante qui conduisait à la porte de Bélâbre, l'une des cinq entrées principales de la ville haute. À l'origine se trouvait une maison à pignon sur rue, élevée dans la première moitié du XVIe siècle, avec une boutique au rez-de-chaussée. Entre 1584 et 1588, un corps de logis perpendiculaire fut ajouté en fond de cour ; il est desservi par un escalier en vis logé dans une tour ronde à l'extrémité ouest et par une galerie ouverte à deux niveaux longeant la façade sur cour. Des piliers en pierre, posés au sol, portent la galerie haute qui est divisée en quatre travées par des piliers de bois reposant sur un mur-bahut. À la même époque, une seconde galerie fut plaquée contre la façade sur cour de la maison à pignon : au même niveau que celle du bâtiment sud, elle traversait une tour carrée, se prolongeait au-delà et reliait les deux corps de logis perpendiculaires. Pilastres et un pilier en pierre élevés sur un mur-bahut soutiennent la sablière du plancher de l'étage, à l'origine ouvert et structuré en travées par des piliers de bois appuyés sur un mur-bahut. Les chapiteaux cubiques des supports des deux galeries portent des sculptures de facture assez maladroite. À l'arrière, donnant sur les jardins, une tour défensive a été bâtie à l'époque des guerres civiles qui secouèrent Le Blanc. Entre 1752 et 1763, l'édifice fut restauré et un corps de bâtiment fermant la cour à l'ouest fut construit sur les remparts de la ville. La bonne conservation des galeries et des éléments défensifs de la tour du jardin constitue l'intérêt principal de cet hôtel, dont l'évolution architecturale illustre celle des demeures de la bourgeoisie locale du XVe au XVIIIe siècle.

Liens externes