Origine et histoire de l'Hôtel de Flottes de Sébazan
La façade de l'hôtel Flottes de Sébazan a été réaménagée au XVIIIe siècle sur une construction plus ancienne, dont subsistent des vestiges à l'angle de la rue Alfred-Sabatier, notamment une niche datée de 1511. La construction primitive remonte aux dix premières années du XVIe siècle et s'est faite à partir d'un édifice préexistant, parfois attribuée à Robert de Gleizes, qui possédait l'immeuble en 1518 ; la date de 1511 portée sur la niche vient étayer cette attribution. L'ordonnance XVIIIe siècle se traduit par des balcons galbés en fer forgé et des clefs sculptées. Par son mariage avec Marie de Gleizes, le 1er janvier 1580, Jean de Flottes de Sébazan acquiert la demeure. En 1658, à la suite d'un décret du Parlement et pour des raisons non précisées, l'immeuble passe à Pierre de Sarret et à Guillaume de Sarret, tous deux conseillers. Revenu en 1675 dans la famille de Flottes de Sébazan, l'hôtel est divisé au milieu du XVIIIe siècle après des acquisitions successives : Pierre Annequin en 1749, Joseph Mathebiau neveu en 1754 pour la portion sur la rue Alfred-Sabatier, et Françoise Bernard pour la portion place Gambetta. La niche d'angle est aujourd'hui occupée par un Saint Roch en plâtre, œuvre du sculpteur piscénois Relin.