Hôtel de Guidais à Montpellier dans l'Hérault

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel de Guidais à Montpellier

  • 3 Place Pierre Flotte
  • 34000 Montpellier
Hôtel de Guidais à Montpellier
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Crédit photo : Albertvillanovadelmoral - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

3e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures, y compris celles de l'orangerie ; portail d'entrée avec sa grille ; cour d'entrée ; terrasse sur jardin avec son perron et ses deux fontaines ; escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé ; grand salon et cheminée de la salle à mangger avec leurs décors de gypserie ; jardin (cad. BX 246) : classement par arrêté du 26 octobre 1977

Origine et histoire de l'Hôtel de Guidais

L'hôtel de Guidais est un hôtel particulier de Montpellier (Hérault), bâti dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle et classé au titre des monuments historiques depuis 1977. Il occupe l'emplacement d'une olivette dépendant de l'ancien couvent des Dominicains et fut acquis par l'architecte Isaac Guidais, qui y projeta un hôtel pour son usage personnel. L'autorisation de construire figure en 1758 ; selon certaines sources, les travaux commencèrent en 1754. Le grand maître de l'ordre de Malte, Ferdinand de Hompesch, s'y réfugia en 1802 et y mourut en 1805. L'hôtel servit de quartier général de la division militaire depuis la Restauration jusqu'au début du Second Empire. L'immeuble et son parc ont été restaurés à l'état d'origine entre 1977 et 1980 par le propriétaire Jean Molinier, sous la supervision de l'architecte des Monuments de France. La demeure comporte deux façades principales : l'une au sud‑est ouvrant sur la grille d'entrée et la place Castries, l'autre au sud‑ouest donnant sur le jardin. Élevé d'un étage sur rez‑de‑chaussée, l'hôtel présente une légère surélévation au niveau de la cage d'escalier et une cour encadrée de bâtiments aux façades symétriques. La façade sud‑est s'organise autour d'un avant‑corps central peu saillant, surmonté d'un fronton triangulaire, et s'ouvre par une porte largement ébrasée en cavet ornée d'impostes moulurées et d'une clef sculptée ; les vantaux sont d'époque. Au premier étage, une porte‑fenêtre ouvre sur un grand balcon droit débordant l'avant‑corps par deux retours latéraux ; la rampe se compose de trois panneaux dont le panneau central, très long, porte un fleuron prolongé de pétales et de grands C obliques reliés à de plus petites volutes, les panneaux latéraux étant symétriques. La façade sud‑ouest se divise également en trois parties mais la partie centrale est en retrait afin de ménager des terrasses avancées ; la terrasse du premier étage forme un avant‑corps soutenu par une voûte en anse de panier entre deux pilastres à refends. En avant de cette face s'étend une terrasse aux extrémités symétriques : une orangerie d'un côté et, de l'autre, un mur aveugle répondant aux dépendances ou écuries, percé de deux fausses fenêtres encadrant une niche en plein cintre abritant une fontaine de marbre. De la terrasse, l'accès au jardin se fait par un double degré ; une grande allée droite, alignée sur la façade et la terrasse, croise une allée transversale en un rond‑point décoré d'un petit bassin circulaire. Le plan du bâtiment principal est organisé en trois travées de largeur identique, conçues pour que chaque pièce reçoive le soleil selon l'heure de la journée. Au rez‑de‑chaussée, la première travée comprend le hall d'entrée avec son escalier sans pilier central et sa rampe en fer forgé ainsi qu'un petit salon octogonal ; la seconde regroupe le grand salon avec ses gypseries et la salle à manger, dont la cheminée est complétée par un trumeau en miroir au mercure incrusté. Le grand salon a conservé des décors de gypseries : chacun des trois panneaux du plafond est orné de moulures, les panneaux centraux des parois sont occupés par la cheminée et des glaces, et les quatre portes latérales sont surmontées de panneaux à gypseries illustrant les fables de La Fontaine ; portes, pentures et serrures sont d'origine. La terrasse est bordée d'un buffet d'eau sculpté d'un visage et des attributs de Neptune en pierre ; cette fontaine alimente un petit bassin orné de deux dauphins qui se déverse dans le grand bassin rond. Derrière le bassin se trouve un espace plus romantique, avec des bancs en pierre et une colonne centrale ; le parc est jalonné de micocouliers centenaires et de grands arbres méditerranéens et abrite des espèces rares telles qu'un buis de Corse (ou des Baléares) aux larges feuilles et des filaires, également surnommés arbres des amoureux.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Période d'ouverture : Horaires, jours et tarifs sur le site officiel ci-dessus.