Origine et histoire de l'Hôtel de la Basecque
L'hôtel particulier a été construit à l'initiative d'Albert-Marie-Josephe-Imbert, comte de la Basecque, qui y vécut avec sa famille jusqu'à la Révolution. Vendu comme bien national, il fut racheté par son fils, Albert-François-Marie-Imbert, qui le loua au préfet pour le logement de l'évêque d'Arras, Monseigneur de la Tour d'Auvergne. En 1825, la famille Le Caron de Canettemont l'acquit et y demeura jusqu'en 1901. Au XXe siècle, le bâtiment accueillit successivement deux banques. Racheté en 1973 par la Société Immobilière artésienne, il servit ensuite de pensionnat pour l'institution Jeanne d'Arc, qui ferma ses portes en 2006. Ses façades et ses toitures furent protégées par un arrêté du 3 mars 1976. La structure et l'organisation de l'hôtel n'ont pas été modifiées depuis le XVIIIe siècle. Seul le portail donnant sur la rue des Portes-Cochères a été remplacé au XXe siècle ; un plan du XIXe siècle témoigne de l'ancien portail en bois de style classique.