Construction initiale 1654 (≈ 1654)
Édification de l'hôtel particulier pour Joseph Philippes de la Rivallerie.
1699
Remaniements intérieurs
Remaniements intérieurs 1699 (≈ 1699)
Modifications réalisées par Jean Philippes, chanoine et neveu de Joseph Philippes.
Début du XVIIIe siècle
Modification des baies
Modification des baies Début du XVIIIe siècle (≈ 1804)
Transformation des ouvertures de l'hôtel particulier.
18 septembre 1992
Inscription partielle
Inscription partielle 18 septembre 1992 (≈ 1992)
L'hôtel est partiellement inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades, toitures (en particulier le portail et l'échauguette) et escalier (cad. AB 766) : inscription par arrêté du 18 septembre 1992
Personnages clés
Joseph Philippes de la Rivallerie
Lieutenant criminel de la sénéchaussée, commanditaire de la construction de l'hôtel en 1654.
Jean Philippes
Chanoine ayant réalisé des remaniements dans l'hôtel en 1699.
Origine et histoire de l'Hôtel de la Pouge
L'hôtel de la Pouge, situé au Dorat en Haute-Vienne, est un hôtel particulier de plan rectangulaire construit en moellons enduits. Le soubassement, l'entourage des baies et le chaînage du angle nord-ouest sont en pierres de taille. Le bâtiment comporte un rez-de-chaussée et un étage sous comble. À l'angle nord-ouest s'élève une tourelle en échauguette en briques, coiffée d'un toit en bulbe polygonal recouvert de bardeaux de châtaignier ; sa base de pierre est ornée d'un culot mouluré à courbes et contre-courbes. Les baies paraissent avoir été modifiées au début du XVIIIe siècle. Le portail sculpté de la façade ouest se compose de deux pilastres sans dosseret, dont la base moulurée repose sur une plinthe rectangulaire ; ces pilastres sont couronnés de chapiteaux ioniques surmontés de socles galbés supportant des pots à feu et des draperies retombantes. L'intérieur conserve un escalier en bois aux balustres sculptés. L'édifice a été élevé en 1654 sur l'emplacement de "masures" pour Joseph Philippes de la Rivallerie, lieutenant criminel de la sénéchaussée ; son neveu Jean Philippes, chanoine, y a réalisé divers remaniements en 1699. Il a été à tort identifié comme la maison de Claude de La Pouge, lieutenant général assassiné en 1578 ; la maison véritable se situe au n° 4 de la rue Saint-Michel et présente des éléments du XVIe siècle. L'hôtel de la Pouge a été partiellement inscrit au titre des monuments historiques le 18 septembre 1992.