Hôtel de Laudun à Aramon dans le Gard

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel de Laudun à Aramon

  • 3 Rue de Voltaire
  • 30390 Aramon
Hôtel de Laudun à Aramon
Hôtel de Laudun à Aramon
Hôtel de Laudun à Aramon
Hôtel de Laudun à Aramon
Hôtel de Laudun à Aramon
Hôtel de Laudun à Aramon
Hôtel de Laudun à Aramon
Hôtel de Laudun à Aramon
Crédit photo : Véronique PAGNIER - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIe siècle

Patrimoine classé

Hôtel (cad. E 397) : inscription par arrêté du 24 février 1997

Origine et histoire de l'Hôtel de Laudun

L'hôtel de Laudun, situé à Aramon (Gard), a été élevé au XVIIe siècle pour la famille de Laudun sur l'emplacement d'un édifice médiéval et a fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques en 1997. Il présente un plan en U, organisé entre une cour d'honneur au sud et un jardin au nord, disposition assez rare dans la région et unique à Aramon où la plupart des hôtels sont orientés par leur façade sur la rue. L'élévation comprend un rez-de-chaussée surmonté de deux niveaux ; l'aile est possède en outre un étage d'attique, tandis que l'aile ouest est pourvue d'un étage de moins, dissymétrie vraisemblablement liée à la conservation d'un bâtiment médiéval du côté est. Les salles d'apparat s'ouvrent autour de la cour d'honneur. La porte sur rue se trouve sous l'aile est ; le rez-de-chaussée, voûté d'arêtes, communique avec la cour par une grande arcade surbaissée. L'escalier en vis, installé dans une tour polygonale à demi engagée à l'angle est de la cour, est une intervention postérieure puisqu'il empiète sur les croisées de l'aile est. Pour relier l'aile ouest au corps de logis central, une galerie couverte a été ajoutée : elle est bordée de balustres en pierre et portée par une grande arcade surbaissée qui s'accorde avec celle de l'entrée. Dans l'angle sud-ouest se remarquent une échauguette et, se détachant sur les toits, une cheminée circulaire de type médiéval. À l'intérieur, les pièces du premier étage ont conservé leur volume primitif avec des plafonds à la française et des cheminées monumentales présentant des décors différents (hotte peinte, décor stuqué), qui semblent appartenir à la seconde moitié du XVIIe siècle. L'ampleur du plan ainsi que la qualité d'exécution et de finition témoignent d'un effort manifeste pour se conformer aux modèles parisiens.

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