Hôtel de Marisy à Troyes dans l'Aube

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel de Marisy à Troyes

  • Rue des Quinze-Vingts
  • 10000 Troyes
Hôtel de Marisy à Troyes
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Hôtel de Marisy à Troyes
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Hôtel de Marisy à Troyes
Crédit photo : Original téléversé par Melusin sur Wikipédia franç - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e quart XVIe siècle, 3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Hôtel de Marisy : classement par liste de 1862

Origine et histoire de l'Hôtel de Marisy

L'hôtel de Marisy est un hôtel particulier du XVIe siècle situé au 9, rue Charbonnet à Troyes (Aube). Il se trouve entre les rues des Chats, Charbonnet et des Quinze-vingt, cette dernière ayant porté autrefois les noms de rue Gris-d'Arcis, rue du Mortier d'Or, rue de la Saulnerie, Gérard de Nivelle, rue des Lorgnes ou Colas Verdey. Le terrain et la maison appartenaient à Nicolas Hennequin, marchand drapier, qui vendit le bien en 1486 à sa sœur utérine Ysabeau de Louvemont, épouse de François de Marisy. Claude de Marisy, fils de François et ancien maire de Troyes, fit construire l'hôtel vers 1532. Après le grand incendie de 1524, il acquit d'anciens hôtels entre 1526 et 1532. On y remarque une tourelle de style Renaissance, des pilastres, des armoiries sculptées et une échauguette; les armoiries représentent celles de sa femme Michelle Molé, de sa mère Isabeau de Lamprémont et les siennes. La maison passa à sa fille Anne, qui épousa Bernard Angenoust, lieutenant général à Sens et conseiller du roi, puis à leur fille Marie Angenoust, qui épousa Jean Le Mairat, seigneur de Droupt et conseiller du roi. Le roi Charles IX y logea lors de sa visite à Troyes en 1563. L'assemblée du département, devenue conseil général, s'y installa du 8 juillet 1790 jusqu'en 1794, avant de rejoindre l'abbaye Notre-Dame-aux-Nonnains. L'hôtel de Marisy est classé parmi les monuments historiques depuis 1862. Il fut restauré en 1870 par Eugène Millet, élève de Viollet-le-Duc, après que le propriétaire M. Evrard, pressé par la municipalité en raison d'un risque d'effondrement, eut fait appel à lui. Millet reprit entièrement la façade sur la rue Charbonnet et une grande partie de celle sur la rue des Quinze-vingt; les architectes troyens M. P. Naples et M. Boulanger durent respecter l'alignement imposé par la municipalité. La tourelle d'angle du premier étage fut remontée, l'entrée transférée sur la rue Charbonnet et le bâtiment en bois de la ruelle des Chats détruit. On peut observer la façade sur la rue Charbonnet (à gauche) et celle sur la rue des Quinze-Vingt (à droite), ainsi que divers détails sculptés, une coupe, le cabaust du rez-de-chaussée, l'intérieur, son portail et l'entrée de la ruelle des Chats.

Liens externes