Hôtel de Pénautier à Toulouse en Haute-Garonne

Hôtel de Pénautier

  • 31000 Toulouse
Hôtel de Pénautier
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Hôtel de Pénautier
Crédit photo : Ruthven - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Entrée des écuries : inscription par arrêté du 9 décembre 1946 - Façades sur la cour d'honneur : inscription par arrêté du 3 mai 1963 - Façades et toitures des communs ; jardin, y compris le nymphée ; au premier étage, salle à manger avec son décor de lambris (cad. AB815 353) : inscription par arrêté du 27 mai 1993 - Façades et toitures de l'hôtel sur cour et sur jardin ; cour d'honneur avec son mur sur rue et son portail ; salon XVIIIe siècle au premier étage ; emprise du jardin avec le mur revêtu de son treillage en bois (cad. 815AB 353) : classement par arrêté du 3 octobre 1997

Origine et histoire

L'hôtel de Pénautier est un hôtel particulier entre cour et jardin construit entre 1650 et 1654 à l'initiative d'Henri Reich de Pennautier, conseiller aux requêtes du Parlement. Il s'inspire des modèles parisiens et ses façades, organisées autour d'une cour d'honneur, datent de cette première phase. Sobres et régulières, elles reflètent l'esthétique des hôtels de la première moitié du XVIIe siècle. L'absence d'enduit, retiré au début du XXe siècle, accentue la sévérité de l'ensemble alors qu'il avait auparavant joué sur une polychromie avec la brique. L'édifice est achevé au début du XVIIIe siècle et partiellement reconstruit durant la seconde moitié du XVIIIe siècle. En 1712, l'hôtel est acquis par Jean-Mathias de Riquet; son fils, Jean-Gabriel Amable de Riquet, est probablement le commanditaire de la façade sur jardin de style Louis XV. Les frontons, fenêtres segmentaires, agrafes sculptées et mascarons de cette façade évoquent l'architecture toulousaine des années 1750. Jean-Gabriel Amable fit également édifier des communs en face de la rue Vélane, qui seront détruits en 1963. La famille Riquet conserve l'hôtel jusqu'en 1815, année où il est vendu au comte de Villèle, maire de Toulouse et Premier ministre de Louis XVIII et de Charles X. À partir de 1815, la disposition des pièces et la décoration intérieure sont modifiées. Plusieurs propriétaires se succèdent ensuite et l'hôtel abrite aujourd'hui un magasin d'antiquités.

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