Hôtel de Puivert à Toulouse en Haute-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel de Puivert à Toulouse

  • 8-8bis Rue Bouquières
  • 31000 Toulouse
Hôtel de Puivert à Toulouse
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Crédit photo : Jean Coppolani - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

milieu XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Hôtel en totalité avec ses dépendances, y compris la chartreuse, le jardin et sa fontaine (cad. AB 186, 194) : inscription par arrêté du 25 février 1998

Origine et histoire de l'Hôtel de Puivert

L'hôtel de Puivert, situé à Toulouse, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1998. Il fut édifié sur une parcelle formée par la réunion de plusieurs maisons contiguës acquises par Sylvestre de Roux, marquis de Puivert et président au Parlement de Toulouse. Les travaux, conduits sous la direction de l'architecte Labat de Savignac, ont été menés au milieu du XVIIIe siècle, mais de nouveaux éléments ont récemment permis de proposer une attribution possible à Guillaume Cammas. L'édifice, conçu selon les principes de l'ornementation Louis XV, s'organise entre une cour et un jardin séparés par le corps central d'habitation. La façade sur rue apparaît comme une clôture sobre percée d'un haut portail monumental, légèrement en biais pour faciliter le passage des voitures ; les façades ouvrant sur la cour offrent en revanche une composition harmonieuse avec des arcs au rez-de-chaussée ornés de clés sculptées, des pilastres corinthiens au premier étage et une série d'œils-de-bœuf allongés en attique. La porte principale est surmontée d'un balcon en fer forgé attribué au serrurier Bernard Ortet, qui est également l'auteur de la remarquable rampe de l'escalier d'honneur. À l'arrière, le jardin, dont le tracé primitif a été remanié, conserve néanmoins des éléments distinctifs tels qu'une chartreuse adossée au mur mitoyen et une fontaine nymphée. L'hôtel a connu peu de transformations architecturales majeures au fil du temps, tandis que ses étages ont été subdivisés en plusieurs appartements destinés à la location. Plusieurs cheminées en marbre subsistent ainsi que des dessus-de-porte réalisés pour l'appartement occupé par le maréchal Niel au XIXe siècle. Au XVIIIe siècle, le marquis de Gardouch-Bélesta y avait réuni une pinacothèque, une bibliothèque et un médailler. Divers éléments décoratifs et architecturaux — portail et clés d'arc, façades de cour, ferronnerie d'Ortet, oculus de la cage d'escalier et un cadran solaire du XIXe siècle portant l'inscription "L'heure nous avertit" — témoignent de la qualité de l'ouvrage. Après une première inscription partielle entre 1949 et 1951, la protection au titre des monuments historiques a été étendue à l'ensemble de l'édifice en 1998.

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