Hôtel de ville d'Aigueperse dans le Puy-de-Dôme

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hôtel de ville

Hôtel de ville d'Aigueperse

  • 153 Grande Rue
  • 63260 Aigueperse
Hôtel de ville dAigueperse
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Crédit photo : Sylenius - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

En totalité (y compris le porche), le beffroi de l'Hôtel-de-ville (cad. B 155) : classement par arrêté du 7 octobre 1975 ; Les façades, toitures et escalier monumental de l'hôtel-de-ville et de son porche, les façades et toitures des pavillons latéraux du beffroi avec leurs fontaines, ainsi que le sol de la cour principale (cad. AC 6) : inscription par arrêté du 10 février 2020

Origine et histoire de l'Hôtel de ville

L'hôtel de ville et beffroi d'Aigueperse (Puy-de-Dôme), ancien couvent des Ursulines, se situe à l'ouest de la Grande-Rue et abrite les institutions municipales. Plusieurs parties de l'édifice ont été inscrites ou classées au titre des monuments historiques (inscriptions en 1956 et 2020, classement en 1975). Sur ce site se trouvait un collège dont la construction avait commencé en 1579, mais qui fut détruit pendant les troubles de la Ligue. En 1650, la municipalité abandonna aux Ursulines l'emplacement et les débris du collège et leur permit de réemployer les matériaux pour édifier un monastère, en contrepartie de l'instruction des jeunes filles de la ville. Le monastère fut supprimé à la Révolution, vendu comme bien national en 1792, puis racheté par la commune en 1802. L'édifice principal, de grande hauteur, est un bâtiment du XVIIe siècle organisé autour d'une cour ; il comprend au rez-de-chaussée une galerie à arcades, deux étages et un étage de combles, ainsi qu'un imposant escalier intérieur à balustres carrés. Aux extrémités du corps de bâtiment se voient deux amorces d'ailes en retour restées inachevées. La façade sur rue, de la fin du XVIIIe siècle, présente un portail monumental formant beffroi, encadré par deux petits pavillons bas de trois travées et ponctué, à chaque extrémité, de deux fontaines. La tour carrée qui couronne le portique fut élevée entre 1794 et 1798 ; elle porte un cadran solaire et a été conçue pour recevoir une horloge destinée à remplacer celle du clocher de l'église. Les pavillons qui flanquent le porche datent de la même époque. L'horloge, acquise lors de la vente de la chartreuse de Port-Sainte-Marie, est logée dans la tour porche avec un mécanisme qui proviendrait de cette chartreuse ; trois automates frappent les cloches et le beffroi ainsi que le jacquemart ont fait l'objet d'une restauration complète en 1978. Trois jacquemarts, vêtus de rouge et bleu, animent le mécanisme : l'un, à l'avant, sonne les quarts et les demies sur deux petites cloches, tandis que les deux autres frappent alternativement la grosse cloche pour indiquer les heures. La grosse cloche, datée de 1509, provient de l'ancien clocher de l'église Notre-Dame, abattu en 1794. En 1827, un escalier extérieur à deux volées parallèles fut ajouté pour donner accès à l'ancienne galerie de cloître. Au centre de la cour se dresse une statue en marbre du chancelier Michel de L'Hospital, œuvre de Debay offerte par Charles X en 1822 et initialement installée à l'intérieur.

Liens externes