Construction de l'hôtel de ville 1780 (≈ 1780)
L'hôtel de ville est construit et porte la date de 1780.
XIXe siècle
Ajout du corps de bâtiment
Ajout du corps de bâtiment XIXe siècle (≈ 1865)
Un corps de bâtiment est ajouté à l'arrière, probablement au premier quart du XIXe siècle.
1937
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 1937 (≈ 1937)
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façade et toiture : inscription par arrêté du 28 juin 1937
Personnages clés
Jean Nissler
Architecte souabe ayant conçu l'hôtel de ville.
Meinrad Stroltz
Ingénieur royal des Ponts et Chaussées ayant suivi les travaux sur place.
Origine et histoire de l'Hôtel de ville
Situé place de la République à Altkirch (Haut-Rhin), l'hôtel de ville a été construit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et porte la date de 1780. Conçu par l'architecte souabe Jean Nissler, portant le titre d'arpenteur, il a vu ses travaux suivis sur place par l'ingénieur royal des Ponts et Chaussées Meinrad Stroltz ; l'attribution traditionnelle à Jean‑Baptiste Kléber est considérée comme fantaisiste. La partie centrale de la façade, en avant‑corps, est couronnée d'un fronton triangulaire où sont sculptées les armes de la ville : d'azur à une église d'argent couverte de gueules, ajourée et ouverte d'azur, sur une terrasse de sinople, le clocher en forme de tour carré, couvert aussi de gueules et croisé d'or. Au premier étage, un joli balcon en fer forgé présente également un écusson aux armes municipales ; il repose sur trois consoles en pierre, dont deux figurant des lions dressés et la centrale, faisant office de clé de l'arcade du grand portail, représentant une tête de femme aux yeux bandés. Toutes les baies sont soulignées par des clés sculptées ; celle située au‑dessus du balcon porte la date de 1780. Les angles du bâtiment sont marqués par des chaînes d'angle et la toiture est surmontée d'un clocheton à toiture galbée. Au XVIIIe siècle, l'édifice accueillait à la fois le tribunal de la ville, le tribunal de bailliage et les réunions du conseil municipal. La façade principale, qui donne sur la place, était à l'origine partiellement masquée par l'église paroissiale, détruite en 1844. Le corps de bâtiment situé à l'arrière, appuyé sur l'ancien mur de fortification, est de peu postérieur et pourrait remonter au premier quart du XIXe siècle. L'édifice fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1937.