Hôtel de ville d'Angoulême en Charente

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hôtel de ville

Hôtel de ville d'Angoulême

  • Place de l'Hôtel-de-Ville
  • 16000 Angoulême
Hôtel de ville dAngoulême
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Crédit photo : JLPC - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XIIIe siècle, 4e quart XVe siècle, 3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

L'hôtel de ville en totalité (cad. AL 39) : classement par arrêté du 22 avril 2013

Origine et histoire de l'Hôtel de ville

L’hôtel de ville d’Angoulême occupe le site de l’ancien château comtal, au cœur de la ville-haute, et a été édifié au milieu du XIXe siècle sous la direction de Paul Abadie dans un style éclectique largement inspiré de l’esthétique médiévale, avec des références à la Renaissance et au classicisme. En 1838 le maire propose la création d’une nouvelle mairie et, en 1842, le département cède le château à la ville à la condition d’en conserver le caractère monumental et historique. Un premier projet de Paul Abadie père, présenté en 1841, est refusé ; le projet du fils, accepté en 1856, prévoit la démolition de la plupart des vestiges, à l’exception du corps de logis de la seconde moitié du XVe siècle et des deux tours. Des modifications aux plans conduisent toutefois en 1859 à la destruction du logis construit par les Valois, et seuls subsistent le donjon des Lusignan (XIIIe siècle) et la tour ronde dite de Marguerite de Valois (XVe siècle). La construction s’étend entre 1858 et 1869 et le nouvel hôtel de ville est inauguré en 1868 ; le beffroi, qui surplombe l’ensemble et renforce son caractère monumental, date du XIXe siècle. Les peintures du grand salon sont l’œuvre de Hugot, celles du cabinet du maire et des adjoints sont signées Edward May ; le décor intérieur a également mobilisé le tapissier-décorateur Simon, le serrurier d’art Everaert et le sculpteur Léon Baleyre. Le projet et sa mise en œuvre provoquent un scandale local : la Société archéologique et historique de la Charente obtient la conservation des deux tours mais critique la démolition de 1859, et les dépassements financiers — le coût initial évalué à 150 000 francs ayant presque atteint le million — suscitent une polémique représentative de l’opposition entre architecture et archéologie au XIXe siècle. Avant ces transformations, du Xe au XIIIe siècle les comtes d’Angoulême, d’abord les Taillefer puis les Lusignan, renforcent et étendent les défenses de la ville en englobant le quartier Saint-Martial. En 1308 le comté revient à la couronne de France, puis il est donné à Louis d’Orléans en 1394 et transmis à son fils Jean d’Orléans, qui, de retour de captivité anglaise au milieu du XVe siècle, agrandit considérablement le château comtal. Au début du XVIIe siècle le duc d’Épernon y reçoit Marie de Médicis en fuite en 1619, puis le château sert de résidence aux gouverneurs. On installe un télégraphe Chappe en 1825 ; la « pierre du télégraphe » au sommet de la tour reste le seul vestige de cet équipement. Parmi les éléments architecturaux antérieurs, le donjon, le châtelet et le « château neuf » datent des XIIe–XIIIe siècles, tandis qu’au XVe siècle s’ajoute un pavillon carré à l’ouest de la tour Marguerite, muni d’une tourelle polygonale abritant l’escalier. À la fin du XVIe siècle, sous l’autorité du duc d’Épernon, sont édifiées des fortifications en étoile dont subsistent aujourd’hui trois échauguettes et une tour visibles depuis l’espace Marengo. Du château comtal ne restent que le donjon des Lusignan et la tour des Valois, tous deux inscrits comme monuments historiques en 1929. L’hôtel de ville s’insère entouré de terrasses de cafés, de parterres inspirés des jardins à la française et à proximité de la place New York, qui relie le bâtiment à la promenade du rempart Desaix.

Liens externes