Hôtel de ville de Riom dans le Puy-de-Dôme

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hôtel de ville

Hôtel de ville de Riom

  • Rue de l'Hôtel-de-Ville
  • 63200 Riom
Hôtel de ville de Riom
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Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Hôtel de Ville : classement par arrêté du 14 octobre 1908

Origine et histoire de l'Hôtel de ville

L'hôtel de ville de Riom, anciennement hôtel de Cériers puis hôtel Frétat, est une ancienne demeure aristocratique située à Riom, en Auvergne, édifiée de la fin de la période médiévale au XVIIIe siècle et majoritairement réalisée à la Renaissance. Classé au titre des monuments historiques depuis 1908, il abrite depuis le XIXe siècle les services municipaux. Le bâtiment s'organise autour d'une cour rectangulaire d'inspiration italienne, flanquée de deux escaliers à vis placés dans des angles opposés. Une galerie dessert les deux ailes au rez-de-chaussée et au premier étage ; cette galerie, les escaliers et le passage voûté reliant la cour à la rue remontent au début du XVIe siècle. À l'origine, la galerie était ouverte sur la cour par des arcades soutenues par des colonnes isolées, tandis que sur les murs parallèles les arcs retombaient sur des demi-piles engagées. Au XVIIe siècle, les arcs du premier étage furent fermés par des murs et, au rez-de-chaussée, remplacés par des châssis vitrés. Les analyses architecturales et les éléments armoriés sculptés sur trois clés de voûte permettent d'identifier Amable de Cériers et Jeanne Robertet comme commanditaires d'une campagne de construction conduite entre 1508 et 1526. L'édifice passa à la famille de Frétat entre 1615 et le milieu du siècle, période pendant laquelle la façade principale fut reconstruite. En 1721, les consuls achetèrent l'hôtel pour loger l'intendant d'Auvergne ; les intérieurs furent remaniés, deux élévations sur cour entièrement reprises et le portique ainsi que la galerie furent clos, avec portes-fenêtres au rez-de-chaussée et arcades murées percées de baies au premier étage. Des culots armoriés, similaires aux écus conservés sur place, furent encastrés dans les murs du passage du musée Mandet dès sa création en 1886 ; selon A. de Remacle, ils proviendraient de la démolition de la façade principale d'origine. L'hôtel a bénéficié de campagnes de restauration successives, notamment de travaux d'embellissement en 1862 à l'occasion d'une visite impériale, puis d'une restauration importante en 1910 menée par Gabriel Ruprich-Robert à la demande du maire Étienne Clémentel, au cours de laquelle le portique et la galerie furent débouchés. En 1922, le conseil municipal décida d'installer dans l'édifice le musée Jeanne d'Arc ; ses principales pièces furent transférées aux archives municipales et au musée Mandet en 1983. Les bâtiments récents du fond de parcelle occupent peut-être l'emplacement des anciennes écuries, incendiées vers 1730 et pour lesquelles un projet de réparations date de 1742. La cour accueille le monument aux morts de la Première Guerre mondiale, un bronze intitulé Gallia Victrix d'Auguste Rodin réalisé d'après un modèle de Camille Claudel. Au rez-de-chaussée de la galerie se trouve la statue Le baiser de la gloire (1923) de Raymond Léon Rivoire, et dans le vestibule d'entrée une plaque en lave émaillée reproduit la lettre de Jeanne d'Arc aux Riomois (1429). L'ensemble conserve des éléments architecturaux des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, dont la façade sur rue et les élévations sur cour modifiées au cours des différentes campagnes.

Liens externes