Fondation du monastère 936 (≈ 936)
Raymond Pons fonde le monastère bénédictin de Saint-Pons.
1171
Construction des murailles
Construction des murailles 1171 (≈ 1171)
Autorisation de construire des murailles autour du couvent.
1318
Érection en évêché
Érection en évêché 1318 (≈ 1318)
L'abbaye est érigée en évêché, marquant le début de la construction de la tour.
XIVe siècle
Construction de la tour
Construction de la tour XIVe siècle (≈ 1450)
La tour de l'hôtel de ville est construite, avec des caractéristiques architecturales marquées.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Tour, dite du Comte Pons (cad. AC 550) : inscription par arrêté du 30 juillet 1963
Personnages clés
Raymond Pons
Comte de Toulouse et duc d'Aquitaine, fondateur du monastère bénédictin de Saint-Pons.
Origine et histoire
En 936, Raymond Pons, comte de Toulouse et duc d'Aquitaine, fonda à Thomières le monastère bénédictin de Saint-Pons. L'autorisation de construire des murailles autour du couvent date de 1171, mais la tour ne semble pas appartenir à cette campagne de travaux ; sa construction est plus vraisemblablement postérieure à l'érection de l'abbaye en évêché en 1318, ce que confirment les caractères de la voûte de la salle basse. L'hôtel de ville occupe l'ancien emplacement de l'évêché : les anciennes constructions ont été conservées dans la partie sud et prolongées au nord par des bâtiments nouveaux. De l'ensemble primitif, la tour seule présente un intérêt architectural marqué. Il s'agit d'une puissante construction sur plan barlong qui défendait l'angle sud-ouest des remparts, non loin des rives du Jaur et située entre deux décrochements de l'enceinte. Placée en angle saillant, elle était dotée de mâchicoulis sur les deux faces exposées à l'extérieur de la ville. Les merlons et créneaux de la partie supérieure sont des réfections ou des additions récentes. À l'intérieur, l'étage inférieur, qui servait de cachot, est voûté en berceau ; au-dessus se trouve une salle voûtée d'ogives, de plain-pied avec la rue. Les sculptures conservées permettent de dater cette partie du XIVe siècle. Les étages sont desservis par un degré de pierre situé dans l'aile voisine des bâtiments.