Hôtel de ville en Indre-et-Loire

Hôtel de ville

  • 37400 Amboise
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Crédit photo : Guiguilacagouille - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Hôtel de Ville (cad. BI 1) : classement par arrêté du 8 octobre 1880

Origine et histoire

Le Musée d'Art et d'Histoire d'Amboise occupe un ancien hôtel particulier construit entre 1500 et 1505 pour Pierre Morin et sa femme Françoise Prévost. Fils d'un riche marchand drapier, trésorier de France sous Louis XII puis maire de Tours, Pierre Morin fit édifier une maison en pierre de taille qui contraste avec les constructions en brique et en bois voisines. Plusieurs propriétaires se succédèrent au fil des siècles. En 1761, le duc de Choiseul acheta le domaine de Chanteloup et vint y passer ses quartiers d'été ; homme d'État influent sous Louis XV, il fit modifier et aménager le château selon ses goûts. Le duc éleva le domaine en duché-pairie et acquit l'hôtel Morin pour y établir la justice seigneuriale, la chambre des comptes et la prison, si bien que l'édifice fut alors appelé « Palais ducal ». À la mort du duc de Choiseul, le domaine passa au duc de Penthièvre puis, par succession, à sa fille ; confisqué pendant la Révolution, le domaine de Chanteloup fut mis en vente et l'hôtel Morin donné à l'hospice général de Tours. La ville d'Amboise en devint locataire puis, en 1826, l'acheta pour 8 500 francs ; elle y installa la prison, la justice de paix et le grenier à sel. Lorsque Abd-El-Kader fut maintenu en résidence surveillée au château royal d'Amboise de 1848 à 1852, sa garnison fut casernée à l'hôtel Morin. La mairie s'y installa en 1855, et la demeure fut classée monument historique en 1880. À la fin du XIXe siècle, l'état du bâtiment nécessita une importante restauration : le grenier à sel avait provoqué salpêtrage et pourriture des boiseries, et les travaux, dirigés par l'architecte Anthime de La Roque sous l'impulsion du sénateur-maire Charles Guinot, s'élevèrent à 300 000 francs. Un article de presse de janvier 1892 indique que la grande salle de l'arrière, la salle des mariages, était destinée au musée que la ville formait. De la fin du XIXe siècle jusqu'en 1970, la mairie et le musée cohabitèrent dans le même bâtiment. En 1954 la gestion du musée fut confiée à Boris Lossky, conservateur également du musée de Tours, qui donna un nouvel élan à sa direction. En 1970 les services administratifs furent transférés dans de nouveaux bâtiments proches, reliés à l'hôtel par un passage qui permet encore l'utilisation de certaines salles à des fins municipales. Longtemps appelé « musée de l'Hôtel de Ville », l'établissement prit en 2014 le nom de « Musée-Hôtel Morin » en hommage à son fondateur. Un nouveau nom fut proposé au public entre le 15 mai et le 30 juin 2024, et le choix « Musée d'Art et d'Histoire d'Amboise » obtint la majorité des suffrages ; ce changement fut acté par délibération du conseil municipal le 26 septembre 2024. Musée municipal, il n'est pas ouvert toute l'année ; après des années d'ouverture de mi-juin à mi-septembre, il a été décidé d'étendre les périodes d'accueil, notamment les week-ends. Le musée comprend six salles de visite, deux vestibules, deux couloirs et une cage d'escalier ; parmi les salles figurent la salle des mariages, la salle des rois, la salle Léonard de Vinci, la salle Yvonne Gouverné, la salle des gouaches et la salle du conseil municipal. Certaines de ces pièces sont encore utilisées pour des cérémonies et réunions municipales, notamment la salle des mariages, la salle Yvonne Gouverné et la salle du conseil. Les collections présentent notamment des œuvres telles que Vue prise à Amboise de P.-J. Ouvrié (1847), un portrait du duc de Choiseul attribué à l'atelier de Van Loo (XVIIIe), La Vérité sortant du puits d'E. Debat-Ponsan (1898), un portrait de Charles et Henri Beaubrun par H. Darmesteter d'après Martin Lambert (1891) et La Mort de Léonard de Vinci dans les bras de François Ier de François-Guillaume Ménageot (1781), cette dernière étant déposée au château d'Amboise depuis 2019.

Liens externes