Hôtel de ville à Pantin en Seine-Saint-Denis

Hôtel de ville

  • 93500 Pantin
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Crédit photo : Chabe01 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

L’hôtel de ville, en totalité, avec le sol et sa parcelle d’implantation et sa grille de clôture, situé 45 avenue du Général-Leclerc, sur la parcelle n°26, figurant au cadastre section O, tel que figuré sur le plan annexé à l’arrêté : classement par arrêté du 14 novembre 2023.

Origine et histoire

Édifié à partir de 1880 et inauguré en 1886, l'hôtel de ville de Pantin est caractéristique des mairies éclectiques de la fin du XIXe siècle, avec une nette dominante néo-Renaissance évoquant l'hôtel de ville de Paris et les libertés communales. Il occupe une position intermédiaire entre le cœur historique, proche de l'église Saint-Germain, et le nouveau quartier des Quatre-Chemins, et donne sur la place formée par l'intersection de l'avenue du Général-Leclerc et de l'avenue Édouard-Vaillant, au sud-ouest du département de la Seine-Saint-Denis. La construction visait à réaffirmer la présence municipale après la tentative de sécession du quartier des Quatre-Chemins en 1873, à préfigurer le nouveau centre-ville et à répondre à l'accroissement rapide de la population lié au développement industriel. Avant sa construction, depuis 1850 la mairie siégeait dans une résidence ayant appartenu à Beaumarchais puis à Marie-Madeleine Guimard, et le service municipal fut provisoirement transféré au 139, rue d'Allemagne pendant la guerre de 1870. Le nouvel hôtel de ville a été inauguré le 31 octobre 1886 par Jules Grévy. Le bâtiment présente un plan en T ; le corps principal s'élève sur deux niveaux plus un étage de combles et est couronné par un clocheton. La façade est rythmée par un avant-corps central et deux pavillons latéraux, tandis que, à l'arrière, deux tourelles symétriques abritent les escaliers de service. Le corps arrière, en U, compte trois étages sur soubassement ; une terrasse au premier étage ouvre sur le jardin par un escalier en fer à cheval et une volée droite. L'ensemble de la parcelle est clos par une grille en fer forgé sur soubassement de pierre, qui délimite un jardin aménagé en square. À l'intérieur, le décor progresse selon l'importance des lieux : hall, escalier monumental, salle des mariages, salle de réception et salle du conseil municipal reçoivent un décor soigné qui fait du bâtiment une leçon d'instruction civique. Les pièces de réception associent aux éléments peints ou sculptés des productions industrielles de l'époque, comme des poutres en fonte, du carrelage et des luminaires. Cet ensemble particulièrement cohérent a été très peu modifié depuis son origine. L'édifice, orné d'un campanile, de hautes cheminées et d'une grande horloge sur la façade, conserve à l'intérieur un escalier à double révolution partant du vestibule. Inscrit dans son intégralité aux monuments historiques par arrêté du 31 mai 2017, il a vu cet arrêté d'inscription remplacé par un arrêté de classement le 14 novembre 2023. Après l'inscription, la municipalité a lancé un chantier estimé à 3,2 millions d'euros pour la restauration de la toiture puis de la façade.

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